Le rappel valait le coup. Ce n’est pas pour rien que le chef de l’Etat a convoqué le conseil des ministres hier, alors que les vacances gouvernementales étaient annoncées. S’il y a un sujet qui a été au centre des discutions, à la réunion du conseil, c’est l’arrestations des handicapés, dont sept ont été jugés et libérés hier.
Le chef de l’Etat a piqué une colère noir face à la vague d’interpellations des personnes handicapés. On apporte que Macky Sall s’est dit « choqué » par l’arrestation de ces personnes vulnérables. Non sans traité cette mesure « d’inhumaine ». Si le président a tempêté contre l’arrestation des handicapés, c’est parce que, justifie-t-on, il y a une confusion entretenue entre les mendiants et les personnes souffrants de handicap qui, selon Macky Sall, doivent être assistés et aidées . D’ailleurs l’on souffle qu’il n’a pas manqué d’interpeller les ministres qui ont eu à piloter cette affaire.
Le sentiment exprimé par Macky peut s’expliquer par le concert de désapprobations et de récriminations qui a suivi la mesure d’arrestation des handicapés. Des organisations de la société civile se sont jointes à la fédération des associations des handicapés pour exiger la libérations de toutes personnes arrêtés.
Cette affaire est partie de la décision de l’Etat de mettre fin à la mendicité dans les rues du capitale. Au cours des opérations menés par les forces de police, des personnes handicapés ont été confondues à des mendiants et ont été interpellées. Au nombre de 13, sept d’entre elles seront placés sous mandat de dépôt pour mendicité sur la voie publique.
l’obs