Certains parlent de camouflet pour l’Union Africaine, d’autres juste d’une urgence qui aurait poussé l’administration du nouveau président américain Donald Trump a revoir un programme prévu d’avance.
Toujours est-il que du côté de l’UA, on ne s’en remet pas. En effet, alors qu’une rencontre était prévue entre Rex Tillerson, secrétaire d’État du président Trump et Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, tout ne s’est pas passé comme prévu.
Moussa Faki Mahamat, le patron de la commission de l’Union africaine, devait rencontrer le secrétaire d’État américain lors de son passage aux Etats-Unis à la mi-avril. C’est du moins ce qu’il croyait puisque Rex Tillerson l’avait invité à Washington.
Sauf qu’une fois arrivé à New York, le département d’État lui propose plutôt une rencontre, non pas avec le « numéro un » du département d’État, mais le « numéro quatre ». Une situation inacceptable aux yeux du président de la Commission africaine, qui a annulé son déplacement dans la capitale américaine. Et qui a dénoncé ce manque de considération. C’est du moins la version qu’en fait la revue Foreign Policy, s’appuyant sur des sources africaines non citées.
Retour sur un couac
Pour l’heure deux versions sont relayées par les principaux intéressés. Du côté de l’Union africaine on affirme que M. Moussa Faki Mahamat a été outré de ne pas pouvoir rencontrer le secrétaire d’Etat Rex Tillerson en personne et a préféré donc annuler le rendez-vous alors qu’il était aux USA. Le département d’Etat lui aurait proposé en lieu et place de rencontrer un sous-responsable de ce dernier.
Mais du côté américain, on parle plutôt de rendez-vous non confirmé par le département d’Etat, et qu’il s’agit donc d’un malentendu.
Pour l’heure, après le rendez-vous manqué, il n’y a pas de nouvelle rencontre au programme… du moins pour l’instant.