L’information a été systématiquement « verrouillée », mais c’était sans compter avec les perspicaces radars fureteurs de Sanslimitesn.com.
En toute discrétion, le Premier Ministre du Sénégal, Mohamed Boun Abdallah Dione s’est rendu ce week-end précisément dimanche dernier à Touba. A quelles fins?
Il revient à
Sanslimitesn.com
que c’était pour présenter ses condoléances à Serigne Moussa Nawel, le Dieuwrigne de la famille de Serigne Bassirou Mbacké, dont la mère a été rappelée à Dieu la semaine dernière.
Des informations glanées de nos sources établies dans la ville sainte de Touba, le Premier ministre, accompagné d’une délégation restreinte a été reçu par le nouvel homme fort de Touba avec tous les honneurs dus à son rang. Comme à son habitude, il a été d’une discrétion remarquable car même la presse locale n’a pas pu lui arracher un seul mot.
« Le Premier Ministre a demandé au saint homme de formuler des prières pour l’émergence du Sénégal, pour une union des coeurs, pour la paix, la concorde nationale, mais aussi et surtout pour son mentor le Président de la République »nous souffle un des chambellans du marabout ayant assisté à la rencontre.
Et, notre source de révéler que Serigne Bassirou Mbacké était le marabout et ami du grand père paternel de Mohamed Dione, lequel était un prospère commerçant établi à l’époque à Niakhène. « Serigne Moussa Nawel l’a rappelé hier à l’audience. Serigne Moussa a aussi révélé que Mohamed Dione est un talibé dévoué de son petit frère Serigne Ahma Moustapha Bachir qui vit à Gossas. C’est dire que leurs familles sont plus que liées. Et, vous savez quoi? Le khalif dit souvent que Dione est son neveu « avons-nous réussi à tirer des vers du nez de notre source.
Outre Serigne Moussa Nawel, Mohamed Boun Abdallah Dione a été reçu par d’autres autorités religieuses de la ville sainte, notamment le khalif général des mourides . Naturellement il n’a prononcé aucun discours car l’occasion ne s’y prêtait guère et c’est en toute discrétion qu’il a quitté la ville sainte sans faire de déclaration, ce que les autorités religieuses ont fort apprécié.
