Expulsé du Togo, le navire ‘’Oceanprincess’’, bourré de riz impropre qui avait pris la direction du Sénégal atterrit à la Côte d’Ivoire. Mais c’était sans compter avec la hargne des autorités. En effet, la cargaison du Oceanprincess en provenance de Birmanie avait été refusée les mois précédent par le Togo, la Guinée, le Ghana ainsi que le Sénégal. Elle contenait 18.000 tonnes de riz avariés qui ont été détruites hier-mardi, après leur arrivée au port d’Abidjan en mi-mars.
La marchandise avait été finalement déchargée en Côte d’Ivoire. Une situation qui avait suscité la colère des associations de consommateurs qui ont demandé au gouvernement de faire la lumière sur cette cargaison impropre à la consommation, rapporte le bbc.Afrique.
Face à la cohue sur les Réseaux sociaux, le ministre du Commerce Souleymane Diarasouba a indiqué en début de mois qu’au moment où le riz avait été débarqué il n’avait aucune information sur la qualité de la marchandise. Il n’a pas non plus été alerté par ses homologues des autres pays. Cependant lorsque la Côte d’Ivoire a eu des doutes sur la qualité du riz, elle a déclenché la procédure prévue par la loi ivoirienne.
En tout, quatre analyses ont été faites par des laboratoires nationaux et internationaux avant que le riz soit déclaré impropre à la consommation. Pendant cette période de test, des internautes ont relayé des images sur les Réseaux sociaux faisaient état de fuite de ce riz impropre à la consommation des entrepôts du Port d’Abidjan vers des boutiques.
Par ailleurs les ports où le riz été passé avant la Côte d’Ivoire annoncent une cargaison de 22.000 tonnes de riz soit 4.000 de moins que ce qui a été débarqué à Abidjan.