Le mouvement République et Emergence : «Le budget de 3022 milliards en 2016 montre que le PSE n’est pas un éléphant blanc»

Le mouvement République et Emergence : «Le budget de 3022 milliards en 2016 montre que le PSE n’est pas un éléphant blanc»

Réunie en sa session hebdomadaire, la Coordination générale du mouvement République et Emergence a noté avec une beaucoup de satisfaction et de fierté l’élection du Sénégal au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Notre pays sera, ainsi, présent, pendant deux ans, là où se prennent les grandes décisions sur la marche du monde car cette instance est l’organe le plus puissant du système onusien.

En 2015, la problématique de la gouvernance mondiale reste une préoccupation majeure car de nombreux défis se dressent devant l’humanité : développement durable, changement climatique, terrorisme, crise économique, crises politico-militaires, question cruciale de bioéthique avec les progrès scientifiques, etc. Il faut également placer cette élection du Sénégal dans le contexte africain, avec les crises au Mali, au Nigéria, la lutte contre le virus Ebola, l’instabilité dans certains pays de la sous-région, etc.

Le mouvement République et Emergence félicite ainsi très vivement le Président de la République Macky Sall pour cette victoire éclatante de notre pays et lui réitère son soutien indéfectible. « République et Emergence »demeure convaincue qu’avec la démarche du Président de la République faite de discrétion, d’action en profondeur, de clarté des options, de respect de l’autre, de fermeté et de flexibilité, en même temps, de défense intelligente des intérêts bien compris du pays, de générosité et de sobriété, le Sénégal remportera encore des victoires plus éclatantes. A travers le Chef de l’Etat, il convient de remercier et de féliciter la diplomatie sénégalaise, avec à sa tête le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.

Le mouvement République et Emergence se réjouit également de l’engagement sans réserve du Président de la République à placer notre pays sur la rampe de l’émergence, avec le projet de loi de finance 2016 que le Conseil des Ministres vient d’adopter.

En prévoyant un budget initial de 3022 milliards de F CFA en 2016, dépassant pour la première fois la barre de 3000 milliards, le gouvernement vient de prouver aux sceptiques que le PSE, qui est le socle de la politique économique et sociale du Sénégal, n’est pas un éléphant blanc mais bien une stratégie pour l’émergence qui repose sur des projets et programmes dont le financement provient prioritairement de nos ressources propres. Comme l’ont dit les autorités habilitées, malgré son volume important, le budget de 2016 est constitué à 58% de ressources internes. Près de 1048 milliards de F CFA étant réservés au portefeuille de projets et programmes du PSE.

Nous assistons ainsi une grande inversion dans le financement de notre développement car de 25% au début des années 2000, notre pays a fini de démontrer avec ce projet de loi de finance que nous comptons d’abord sur nous-mêmes pour réaliser les principaux investissements structurants du PSE.

Il convient de rappeler qu’au cœur du projet politique du Président SALL se trouve une préoccupation majeure : satisfaire la demande sociale tout en luttant les inégalités sociales. Cet idéal requiert à la fois une république avec des institutions et un capital humain forts ainsi qu’une croissance soutenue pour disposer de ressources à redistribuer.

La volonté affichée depuis 2012 est de relever l’ensemble des défis relatifs à une amélioration durable des conditions de vie des sénégalais, à travers un agenda de transformations économiques et sociales nécessaires et suffisantes pour se diriger surement vers « l’émergence avec une société solidaire dans un Etat de droit ».

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat n’a guère attendu cette croissance pour matérialiser sa volonté de lutter contre les inégalités. En effet dès 2012, avec les économies budgétaires réalisées grâce à l’audit de la fonction publique (plus de 12 000 faux fonctionnaires débusqués), l’épuration du fichier des boursiers de l’enseignement supérieur (plus de 29 000 faux boursiers), la rationalisation des logements administratifs, la discipline budgétaire dans les consommations de téléphone et de frais de voyage, les économies réalisées ont été réaffectées aux secteurs sociaux.

C’est ainsi que le programme des bourses familiales, la carte d’égalité des chances ainsi que la CMU ont pu être financés sur fonds propres. L’illustration pertinente de cette lutte contre les inégalités restera sans nul doute le financement du PUDC à hauteur de 116 milliards FCFA pour la réalisation de 250 forages, l’électrification de 325 villages, la construction/réhabilitation d’un linéaire de près de 3050 km de pistes rurales ainsi que l’acquisition de près de 5000 équipements de transformation de produits agricole destinés aux femmes rurales.

C’est donc un important programme qui vise à contribuer à l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques ; la finalité étant d’améliorer significativement les conditions de vie des populations et de favoriser l’implication des acteurs locaux dans le développement économique et social de leur localité

Ce programme comprend deux grandes composantes que sont la promotion de l’entrepreneuriat rural par la création des petites et moyennes entreprises en milieu rural, en facilitant l’accès à des services financiers durables ainsi que le développement des capacités techniques, organisationnelles, institutionnelles et communautaires au niveau local pour une offre de services de qualité dans les localités bénéficiaires du programme. L’objectif majeur est l’émergence d’une économie rurale forte, solidaire et organisée autour de chaînes de valeurs. Ce programme est en train d’être réalisé, avec la réception des forages, des pistes rurales et du matériel de transformation post-récole.

Dans le même temps, la nouvelle ville de Diamniadio est en train de sortir de terre, comme la pléiade d’universités, d’instituts de formation professionnelle, les routes et autres infrastructures du PSE. La volonté de faire émerger notre pays n’est point une utopie mais une prise de conscience et une volonté politique matérialisée à travers le PSE, qui se fonde sur des potentatialités économiques et humaines.

Comme le Président Sall nous y invite « tous, ensemble, nous devons vaincre la routine et le confort de l’habitude, cultiver davantage l’éthique du travail, établir un nouvel état d’esprit avec le service et le bien publics, et faire face à nos défis pour un Sénégal émergent. »

Dakar, le 25 octobre 2015

Pour la Coordination Générale du mouvement République et Emergence

El Hadj Hamidou KASSE

 Contacts

 Tidiane KOUNTA

Coordonnateur Adjoint du Mouvement « République & Emergence »

Tél: 77 630 07 86

[email protected]

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