Le succès de l’équipe de France lors de la Coupe du monde a pris forme au fil de la compétition. Par les victoires, évidemment, mais également suite à des événements fondateurs. En voici cinq qui ont changé la vie du groupe France.
La finale
On commence par la fin mais le duel face à la Croatie résume parfaitement le caractère de cette équipe de France. De l’insouciance avant le match jusqu’à un collectif ultra soudé sur le terrain pour résister aux assauts de Croates longtemps très entreprenants. C’est le succès d’un groupe entier qui a su éviter les écueils des clans et des déceptions trop marquées des remplaçants. La volonté de tout donner pour le groupe les a portés jusqu’au succès final. Avec Hugo Lloris pour lever la Coupe du monde dans le ciel de Moscou.
Mbappé flashé à 37 km/h
Kylian Mbappé a pris une ampleur phénoménale durant la Coupe du monde. Auteur de quatre buts, il s’est notamment offert un doublé contre l’Argentine ou un but en finale face à la Croatie. Mais l’une des images qui ont marqué la Coupe du monde, c’est cette accélération folle contre l’Argentine qui avait offert un penalty aux Bleus. Chronométré à 37 km/h lors de cette course il avait affolé la planète football et sera finalement élu meilleur jeune de la compétition.
Le but de Pavard
Le match face à l’Argentine aura été un élément fondateur pour cette équipe de France. Une force s’est installée à partir du match face à l’Argentine », a reconnu Hugo Lloris. Et cette force est venue de la capacité de réaction tout un groupe. Une volonté farouche de ne rien céder aux Argentins parfaitement symbolisée par cette reprise de volée qui a fait définitivement adopter Benjamin Pavard. Le latéral des Bleus a même eu droit à sa chance après ce but.
La moustache de Rami
L’équipe de France n’aurait sans doute pas remporté la Coupe du monde sans une ambiance aussi parfaite au sein du groupe. Et justement, Adil Rami a su apporter sa bonne humeur légendaire. Seul joueur de champ à ne pas avoir disputé une seule minute de la compétition, le défenseur de l’OM a su mettre de côté sa déception personnelle pour mieux aider le groupe à aller de l’avant. Une vraie performance. Et ce n’est pas un hasard si sa moustache est devenue le centre de l’attention. Comme un porte-bonheur…
L’arbitrage vidéo
L’arbitrage vidéo a beaucoup fait parler durant la compétition. En bien comme en mal. S’il est évident que des améliorations restent à apporter à ce système, il réduit tout de même le champ des erreurs et permet à l’arbitre de prendre certaines décisions avec les images à l’appui. Ce qui ne résoudra jamais la possibilité de divergence d’opinions. Toujours est-il que lors du premier match face à l’Australie (faute sur Griezmann), comme en finale face à la Croatie (main de Perisic), les Bleus ont obtenu un penalty d’importance qui aura été transformé à chaque fois par Antoine Griezmann.