Du haut de ses 23 années, le lycée ex Cem Barkédji a toujours évolué dans des conditions difficiles. Entre mur de clôture, salles de classe, tables bancs, matériels informatiques et même enseignants, les manquements ont fini de revêtir un caractère banal tellement les solutions tardent.
A l’heure qu’il est, ce qui taraude l’esprit des enseignants, des administrateurs et même des élèves, selon Ibra Sow, lui-même enseignant au lycée de Barkéédji, « c’est ce manque d’eau ». « Après avoir crié stridemment et longuement haro pour dénoncer le problème qui prévaut », Ibra Sow renseigne qu’ils sont « stupéfaits de constater qu’au jour Samedi 14 Octobre 2023, aucune goûte ne coule dans ce lieu de rencontre ».
En effet, « le mois de Mars 2023, en pleine année scolaire, surgit un manque d’eau. Les potaches conscients des risques qu’ils encourent avaient pris leur responsabilité en organisant une marche pacifique en destination de la sous-préfecture ». « Ils ont, en toute responsabilité discuté avec l’autorité préfectorale pour lui tenir informée de la situation. Par contre, il faut noter la léthargie profonde qui a embarqué nos autorités, qui, alertées depuis l’année dernière sont restées aphones », a renseigné Ibra Sow dans un texte envoyé à notre rédaction.
Dans la même logique Ibra Sow de « rappeler que l’irréparable pourrait se produire ? Ne savent-elles pas que les élèves peinent à trouver de l’eau à boire au point de traverser le bitume pour aller s’abreuver dans les maisons environnantes. Ce qui pourrait être lourd de conséquences vu la vitesse folle à laquelle roulent les véhicules ou encore les risques d’agression réelle dans les parages ».
« Oublient-elles que nous sommes dans une zone caniculaire et que l’établissement est distant du village d’au moins 1,5km ?Une école ne peut en aucun cas manquer du liquide vital, il y va de la vie de nos enfants », alerte le jeune enseignant que fait savoir que « c’est pourquoi au-delà des autorités locales notamment le maire et le Sous-Préfet, toutes les OCB de Barkédji sont interpellées, les ASC, les mouvements, les associations d’étudiants, les groupements de femme, les bonnes volontés, bref la communauté dans son entièreté. Il urge d’unir nos forces afin de faire de ce hic un vieux souvenir ».