Philip fils de la chanteuse Viviane Chédid, poussé par son père Bouba Ndour, avait mis son premier produit musical dans le marché. C’était il y a, environ, trois ans de cela. Il devait avoir moins de douze ans. Ce qui avait soulevé quelques réprobations à l’époque. Car à pareille âge, Philip devait être encouragé et encadré dans les études. Mais son père avait juré qu’il n’exploitait pas ses enfants, parce qu’également, il avait bien utilisé l’image de la sœur de Philip, qui devait avoir dans les 13 ans, pour la promotion d’un clip de Viviane. C’était avant leur second divorce. « Tout ce que je veux pour mes enfants, c’est leur bonheur », s’était justifiée la star dans un magazine. Lui, auquel les mariages ne semblent pas réussir. Par contre, Bouba sait dénicher et mettre en valeur des talents. Ce qui l’avait amené à créer le « Djolof Band » pour sa Viviane, qu’il manageait parallèlement à son travail auprès de leur label. Les critiques semblent n’avoir pas du tout ébranlé Bouba, parce que son Philip vient de mettre un nouveau et agréable produit dans le marché, dont la promotion ne posera aucun problème. Bouba est le Directeur des programmes de la Tfm. Mais, il y a quand même à s’inquiéter au sujet des études de Philip, qui doit être plus occupé à chanter en pleine année scolaire qu’à bouquiner. « Viviane et moi, bien que séparés, nous ne mettront jamais nos enfants dans des positions qui puissent les blesser », avait assuré son père. Probablement que Bouba est décidé à faire réussir leur Philip autrement qu’avec l’obtention de la maîtrise, mais par la musique. La lutte, la musique et la danse ne supplantent-elles pas de plus en plus la licence, la maîtrise et le doctorat sous le toit de la réussite et de la célébrité au Sénégal ? Dès lors, on ne peut que souhaiter bon vent au fils de la musicienne et du talentueux manager des artistes. Mais quand même, Bouba pensant ainsi pourra difficilement soutenir, à nouveau, qu’il ne fait pas de sa propre famille « un business ».