Les funérailles nationales de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, ont commencé jeudi matin dans son pays natal, le Ghana, où se sont rendus de nombreux chefs d’Etat et dirigeants du monde entier.
La cérémonie, sobre et religieuse, se déroule au Centre international de conférences d’Accra, et marque la fin de trois jours de deuil national, où Ghanéens et dignitaires ont pu rendre un dernier hommage à Kofi Annan et se recueillir devant son cercueil.
Monseigneur Daniel Sarfo, évêque de Kumasi, a ouvert les cérémonies par ces mots: « Aujourd’hui, une page de l’histoire se joue au Ghana. L’un de nos fils illustres se trouve devant nous. Nous sommes reconnaissants à Dieu, qu’il l’ait utilisé pour réaliser son travail d’humanité et de paix ». Aujourd’hui, il a fini sa mission », a-t-il déclaré avant que l’orchestre national entame une longue série de chants religieux anglicans.
Depuis lundi, des posters immenses avec son portrait ont été installés dans Accra pour rappeler que cet enterrement est avant tout « la célébration de la vie » de celui que le président ghanéen à qualifié d’un des hommes « les plus illustres de sa génération ».
Le cercueil de Kofi Annan, recouvert du drapeau vert, jaune, noir et rouge du Ghana, était présenté devant quelques centaines de personnes, dont, au premier rang, son épouse Nane Maria et sa famille proche, ainsi que le président ghanéen Nana Akufo-Addo, le président ivoirien Alassane Ouattara, et le sécrétaire général des Nations Unis, António Guterres, qui doit prononcer un discours en l’honneur de son prédécesseur.
source: belga