Un jour, les trois frères travaillaient dans leur ferme quand ils entendirent un fou crier sur la voie qui longeait la ferme : ‘’Venez voir la mort ! Venez voir la mort !’’
Les trois frères coururent vers le fou et découvrirent que c’était un grand sac bourré de billets de banque qui était sur la voie.
Le fou, ne voulant même pas y approcher, avait pris la fuite en ne cessant de répéter la mort, la mort.
Les trois frères s’accaparèrent dudit sac et se précipitèrent dans la brousse, très loin de la ferme pour aller se cacher. Dans cette cachette, la faim les avait pris et les deux frères utérins décidèrent d’envoyer le troisième frère consanguin à aller dans le village voisin leur acheter à manger en attendant le crépuscule pour fuir très loin avec le butin.
Le troisième frère, après avoir acheté le manger, résolut de l’empoisonner pour tuer les
deux autres frères afin de s’accaparer lui seul du sac d’argent ; ce qu’il avait mis en exécution.
Au même moment, les deux autres frères utérins complotèrent aussi contre leur unique frère pour le tuer à son retour pour que le butin revienne à eux deux.
Lorsque le frère revint avec la nourriture, les deux autres se jetèrent sur lui et le frappèrent à mort. Après avoir commis leur forfait, ils décidèrent de manger d’abord la nourriture pour pouvoir récupérer avant d’enterrer leur frère et s’enfuir très loin avec le sac d’argent.
Après avoir consommé ledit repas déjà empoisonné par leur frère, ils trouvèrent aussi la mort sur place.
Ainsi, les trois frères moururent en abandonnant le sac d’argent. Le fou n’a-t-il pas raison ?
Tous les fous sont-ils vraiment fous ou de grands philosophes ? Ne sommes-nous pas venus voir l’argent dans ce monde et le laisser pour repartir ?
Le roi Salomon, après avoir obtenu l’argent, la gloire et tout le reste, n’a-t-il pas conclu : «Vanité des vanités, tout est vanité…» Mon frère / ma sœur, que la porte du ciel soit ta recherche permanente et Dieu te comblera du minimum quotidien.