Revenu après l’élection de son père des Etats-Unis d’Amérique, où il étudiait, Amadou s’était singularisé par des randonnées dans quelques restaux chics de la place, d’où étaient évacués les clients sur place. Il s’y fera accompagné et épié par des fraîches et belles demoiselles. Parmi elles une, bien née dans une famille aisée. Elle a fini par fasciner le fils du Président Sall, qui tenant vaille que vaille à l’épouser s’en est ouvert à ses parents. Mais si son père n’y a pas vu d’inconvénient, la Première dame par contre lui a signifié ne pas vouloir de cette union, du moins pour l’heure. Marème Faye Sall craint-elle de se retrouver grand-mère avant la fin du premier mandat de son envié époux ? Allez savoir. Toujours est-il qu’elle prend ainsi le risque de voir débarquer au Palais des « badianes » (tantes) d’une fille, pour lui réclamer le « lakhane », comme cela se fait chez nous à chaque fois qu’un homme « trompe » une femme. Car Amadou est un barbu, beau, costaud et bien des filles racées souhaitent l’avoir comme époux. N’est-il pas pour elles le meilleur pari sous la « seconde alternance » ? En tout cas, sa fiancée du moment ne compte pas le lâcher. La famille de celle-ci non plus. Une affaire donc à suivre. Et puis Amadou est un Américain d’ethnie sénégalaise, qui sait compter fleurette.
