Facebook est un réseau social très utile. Malheureusement, d’aucuns l’utilisent à des fins peu catholiques. Mor Diop est douanier de son état. Il a récemment convolé en secondes noces. Mais..
Alors qu’il se la coulait douce, savourant sa lune de miel avec sa douce moitié qu’il voit une notification de message sur le portable de sa femme. Rusé, il joue le jeu, se faisant passer pour sa femme, laquelle était occupée à lui mijoter quelque chose à mettre sous la dent.
Le gabelou eut alors l’idée d’inviter le sieur Magatte Diop à le rejoindre chez elle après que ce denier ait fini d’envoyer des images obscènes.
A l’idée certainement de passer du bon temps avec sa nouvelle conquête « rencontrée » sur Facebook, Magatte ne cherche pas midi à quatorze heures pour se faire beau. En un temps record, il est sur son 31 et s’asperge de déodorant.
Avec la complicité de son épouse, qui a été mise au parfum, le douanier Mor Diop attire le pervers dans leur chambre conjugale. C’est la dame qui indique au Don Juan l’endroit où il devait se retrouver. Grande alors a été la surprise de Magatte Diop lorsqu’il s’est retrouvé dans une chambre avec deux hommes, c’est à dire le gabelou et son ami appelé à la rescousse.
Les deux hommes rouèrent de coups de fils électrique Magatte Diop. Qui n’a du son salut qu’au bon sens de ses bourreaux qui ont fini par le livrer aux limiers du commissariat du quartier. Mais, à leur grande surprise, Mor Diop, son ami Elhaj Momar Dabo et l’épouse du douanier sont mis…aux arrêts.
Il leur est reproché des chefs de prévention de séquestration, coups et blessures volontaires sur la personne de Magatte Diop.
Déférés au parquet, ils ont bénéficié d’une mise en liberté provisoire.
Il revient à dakarposte.com que l’épouse étant encore mineure au moment des faits, sera jugée par le tribunal des enfants.
Le gabelou et son ami ont d’ailleurs comparu libres ce mardi 18 octobre 2016. Devant la barre, ils sont largement revenus sur les faits avant de soutenir qu’ils voulaient juste donner une leçon au Don Juan Magatte Diop.
Devant la barre, le Président et le Procureur, comme s’ils s’étaient passés le mot, se sont accordés à sermonner les deux prévenus.
Aux yeux des deux magistrats, le gabelou et son ami devaient tout simplement porter plainte et laisser la justice faire son travail.
Dans son réquisitoire, le Procureur soulignera que les prévenus bénéficient de larges circonstances atténuantes quoi qu’ils ne cautionnent pas leurs agissements délictuels. Au finish, Mor Diop et son ami sont reconnus coupables et ont été condamné à une amende ferme de 50.000 chacun.