En mars 2016 lors du référendum il y a eu plus de 1300 bureaux de vote fictifs enregistrés. Le camp du non s’était plié au verdict de la cour suprême qui a déclaré officiellement le Oui comme vainqueur. Maintenant qu’en serait-il en 2017, si la même situation se produit pour les législatives. Voilà les questions qui méritent d’être soulevées dans le dialogue ouvert par le camp du pouvoir. Et on estime quand on lance un dialogue c’est parce qu’on veut entendre les autres sinon ça devient on dialogue de sourds. L’opposition a clairement dit que l’actuel ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo n’est plus crédible pour organiser des élections. C’est simple, le président Macky Sall devrait le décharger de cette mission et choisir une personnalité neutre. Si telle n’est pas son souhait et qu’il le maintient à ce poste, son dialogue peut être considéré comme un arrangement avec des calculs et des combines pour mieux abattre les dernières cartes qui lui reste avant de dérouler son programme pour les législatives de 2017. Et non un dialogue qui va dans le sens de l’apaisement du climat politique comme il avait annoncé. Le pouvoir doit cesser ce jeu malsain à minimiser les revendications de l’opposition par la sourde oreille ou en fermant les yeux sur les questions d’intérêt national. C’est un très grand problème pour l’opposition et pour la transparence du scrutin que Mr Abdoulaye Daouda Diallo, membre du parti au pouvoir, organise des élections L’opposition réclame simplement l’organisation des élections législatives de 2017 par quelqu’un d’autre, c’est le seul moyen de bannir l’utilisation de la manipulation de l’opinion par des votes fictifs comme ses 1300 bureaux de vote imaginaire enregistrés lors du référendum de mars 2016 pour le compte du camp du Oui.