Le directeur général des douanes, le retraité Oumar Diallo, vient de subir un revers cinglant. En effet, il vient de se faire taper sur les doigts par la tutelle qui l’a contraint à retirer dare-dare la première grande mesure de sa gestion.
Il s’agit d’une décision qui n’a pas eu le temps d’être appliquée mais qui, déjà, avait provoqué une sacrée tempête sous les képis de ses hommes. Lesquels, du fait de l’absence de droit syndical malgré la récente injonction de l’organisation internationale du travail (oit)-ne peuvent pas descendre dans la rue pour protester, ou arborer des brassards rouges ! En quoi consistait la mesure controversée qui a été annulée en catastrophe hier ? En la création d’une Section « Contrôle des régimes économiques et particuliers à la Direction du renseigne- ment et des enquêtes douanières ».
D’après la note annonçant cette création, la nouvelle section devait être chargée du contrôle de la régularité des comptes ouverts pour la gestion des régimes économiques mais aussi de veiller à ce que les sommiers échus soient régulièrement apurés. Ses autres missions devaient consister à assurer le contrôle après dédouanement de la conformité des exonérations accordées dans le cadre des régimes particuliers, de contrôler également la destination privilégiée des marchandises exonérées. Last but not least, elle était censée assurer le suivi de la tva suspendue, au titre du Code des investissements, échue et non régularisée et de constater, le cas échéant, les irrégularités commises