Après le ministre de la culture et de la communication, le Dg de l’Aps défie la justice. Convoqué avec ses acolytes et employés Assane Diallo et Pape Coly à la section de recherches de la Gendarmerie, ils ont fait la sourde oreille.
C est suite à la plainte de Yaye Fatou Ndiaye et de Fatou Diop les deux femmes qu’ils avaient tenté de faire exclure de force de leur bureau, en la blessant physiquement.
Attendus à 11 heures, aucune des personnes visées par les plaintes des deux agents licenciées par voie de presse dimanche dernier n’a déféré à la convocation. Pourtant des sources proches du dossier nous signalent que « tous les mis en cause ont reçu leur convocation ».
Le Dg se barricade derrière ses « soutiens »
Selon un des proches du dossier le Dg après son forfait clame à qui veut l’entendre qu’il ne « va pas déférer à la convocation » soutenant qu’il est dépositaire d’un décret du président de la République.
Le DG semble avoir acquis à sa cause les deux autres convoqués, Coly et Diallo qui agitent leur statut de délégués du personnel et une irrégularité de procédure. Diallo soutient d’ailleurs que pour déférer à la convocation il faut que le directeur de l’Aps lui en donne l’autorisation.
Pendant ce temps les organisations de défense des droits des femmes se préparent, d’après nos sources, à passer à l’offensive.
La crise qui sévit à l’Aps dure depuis décembre et une note de service prise par anticipation au statut de société nationale. Malgré des instructions fermes du ministre de tutelle, le Dg campe sur sa position et a tenté de force d’expulser deux femmes le 29 janvier dernier.
Face au tollé qui a suivi la diffusion de la vidéo le sieur Fall a tout simplement décidé de passer à la vitesse supérieure.
Pour la première fois dans l’histoire du pays une note de suspension d’un secrétaire général de Syndicat (Synpics) est lue à la radio un dimanche. Les représailles ont aussi touché les deux plaignantes dont le licenciement a été décidé dimanche soir.