Comme il l’avait promis la veille, Hatem Ben Arfa s’est exprimé ce dimanche sur sa situation au PSG. A travers un clip surréaliste dans la mise en scène…
« J’ai décidé de m’exprimer sur ma situation au PSG. Sans filtre, sans tabou. Infos à venir… » C’est par ce tweet énigmatique qu’Hatem Ben Arfa a annoncé samedi une prise de parole sans détour quant à son statut de remplaçant à Paris. 24 heures plus tard, c’est un véritable ovni (objet vidéo…) qui est tombé sur la Toile, relayé sur les réseaux sociaux via une fanpage quasi confidentielle. Un clip à la mise en scène travaillée, avec pour décor l’Île de la Jatte, sur la Seine, et une petite musique de fond larmoyante.
Ceux qui s’attendaient à un retentissant coup de gueule et un règlement de comptes avec le PSG et Unai Emery en particulier vont être déçus. Hatem Ben Arfa, certes, se plaint de sa condition de joker sous-utilisé, mais avec des pincettes. « Je me doutais en arrivant à Paris que ça allait être compliqué, que j’arrivais dans un grand club… mais je ne pensais pas que ce serait aussi compliqué. Je continue à me battre parce que c’est un club que j’aime profondément ce club et que je sais que je peux vraiment aider cette équipe. A tous les matches, je le sens et je le sais, commence-t-il. Je me régale parce que j’ai la chance de jouer avec de très bons joueurs, comme Verratti… et c’est toujours un plaisir de s’entraîner avec des joueurs comme ça, j’arrive à garder ce plaisir-là. »
L’ancien Lyonnais, Marseillais ou Niçois bien sûr ne manque pas d’adresser une petite pique à son entraîneur, évoquant tout en maîtrise le turn-over inexistant et une situation intolérable à ses yeux. « Je ne revendique rien ici, ni un temps de jeu ni un poste précis, je veux juste qu’on me donne ma chance, et qu’on sente qu’il y a une vraie concurrence au sein de cette équipe. Je suis un compétiteur, je suis un champion dans ma tête. J’aime la gagne et c’est compliqué d’accepter cette situation de remplaçant. On peut accepter d’être sur le banc quand on sait que c’est temporaire et que ça peut changer. Sinon, ça devient une punition. Si on me donne ma chance, et que je ne suis pas bon, je partirai de moi-même. J’ai besoin qu’on me donne cette chance. Aujourd’hui, je n’accepte pas cette situation et c’est normal. Ce serait bizarre, grave même, d’accepter ça. »
Et de conclure, au bout de deux minutes de complainte minutieusement orchestrée: « Ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas lâcher, parce qu’on a encore des choses à faire. Jusqu’à la fin de saison, je vais continuer à essayer de forcer mon destin. » Le message est passé. Pas sûr néanmoins qu’il plaide véritablement la cause de son auteur. A moins qu’Unai Emery n’ait été sensible à la dramaturgie de cette vidéo pour le moins inattendue…
Ceux qui s’attendaient à un retentissant coup de gueule et un règlement de comptes avec le PSG et Unai Emery en particulier vont être déçus. Hatem Ben Arfa, certes, se plaint de sa condition de joker sous-utilisé, mais avec des pincettes. « Je me doutais en arrivant à Paris que ça allait être compliqué, que j’arrivais dans un grand club… mais je ne pensais pas que ce serait aussi compliqué. Je continue à me battre parce que c’est un club que j’aime profondément ce club et que je sais que je peux vraiment aider cette équipe. A tous les matches, je le sens et je le sais, commence-t-il. Je me régale parce que j’ai la chance de jouer avec de très bons joueurs, comme Verratti… et c’est toujours un plaisir de s’entraîner avec des joueurs comme ça, j’arrive à garder ce plaisir-là. »
L’ancien Lyonnais, Marseillais ou Niçois bien sûr ne manque pas d’adresser une petite pique à son entraîneur, évoquant tout en maîtrise le turn-over inexistant et une situation intolérable à ses yeux. « Je ne revendique rien ici, ni un temps de jeu ni un poste précis, je veux juste qu’on me donne ma chance, et qu’on sente qu’il y a une vraie concurrence au sein de cette équipe. Je suis un compétiteur, je suis un champion dans ma tête. J’aime la gagne et c’est compliqué d’accepter cette situation de remplaçant. On peut accepter d’être sur le banc quand on sait que c’est temporaire et que ça peut changer. Sinon, ça devient une punition. Si on me donne ma chance, et que je ne suis pas bon, je partirai de moi-même. J’ai besoin qu’on me donne cette chance. Aujourd’hui, je n’accepte pas cette situation et c’est normal. Ce serait bizarre, grave même, d’accepter ça. »
Et de conclure, au bout de deux minutes de complainte minutieusement orchestrée: « Ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas lâcher, parce qu’on a encore des choses à faire. Jusqu’à la fin de saison, je vais continuer à essayer de forcer mon destin. » Le message est passé. Pas sûr néanmoins qu’il plaide véritablement la cause de son auteur. A moins qu’Unai Emery n’ait été sensible à la dramaturgie de cette vidéo pour le moins inattendue…