Abdoul Mbaye, le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) n’est pas odeur de sainteté avec le Conseil constitutionnel. Pour cause, il récuse les rejets de signatures dont il a fait l’objet .Pour ce faire, il exige que les doublons soient identifiés.
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT) est d’avis que le processus de vérification des parrainages est entaché d’irrégularités, de non-transparence des bases de données de références. « Samedi 29 décembre 2018, notre représentant a assisté à la vérification des parrains. Il ressort de cette vérification les éléments d’appréciation suivants : L’exclusion de la vérification du fichier contenant les parrains de la diaspora sous le fallacieux prétexte que ce fichier ne contenait pas la première colonne portant le rang de parrain. Une totale ignorance de la base servant de référent pour le contrôle du parrainage. Et c’est ainsi que le taux de rejets de nos parrains atteint le chiffre de excessif de plus de 28% (dont 10% de doublons), indique-t-il ». Pour Abdoul Mbaye, en attendant la notification officielle prévue le mercredi 2 janvier 2019 à 10 heures, il exige que les doublons soient identifiés, tout comme la liste de référence, et que les autres motifs de rejets soient détaillés. Pour le leader de l’ACT, malgré toutes les alertes qu’ils ont agité, le processus de vérification est entaché de non-transparence des bases de données de référence.