Le nom du chanteur Abdou Guitté Seck est mêlé à une affaire de viol et d’inceste qui défraie la chronique à Diourbel. Le nommé Ndakhté Fall est accusé du viol suivi de grossesse de sa demi-sœur (même père), N. Fall. Il se serait introduit dans la chambre de la fille à 4 heures du matin pour abuser d’elle en la menaçant avec un couteau.
Pour en avoir le cœur net, la maman de la victime présumée mise sur un test ADN à la naissance du bébé. Mais le mis en cause ne veut pas attendre. Il menace de porter plainte contre sa demi-sœur et sa mère. L’affaire secoue la famille. C’est ainsi qu’intervient Abdou Guitté Seck.
D’après Ndakhté Fall, le chanteur a tout simplement tenté de le corrompre en lui demandant de reconnaître être l’auteur de la grossesse. Il rembobine : « Il disait avoir pris la décision de faire avorter N. Fall. Que le médecin lui a demandé un million et qu’il avait mis 500 mille francs CFA sur la table. Je lui ai répondu ne rien comprendre de ce qu’il disait. Il a insisté, me demandant si j’ai réellement entretenu des rapports sexuels avec ma demi-sœur. J’étais surpris et choqué. Il voulait me corrompre en me faisant miroiter un voyage en Europe. Je suis sorti de sa voiture et je suis allé continuer mon travail. Il a ensuite dit que je dois l’aider à régler cette affaire. »
Vendredi dernier, en compagnie de la N. Fall et devant la famille, Abdou Guitté change de discours, selon Ndakhté. Qui dit : « Il a servi une autre version devant la famille. Mais, je suis revenu sur tout ce qu’il m’avait raconté et les propositions de visa, si j’acceptais d’être l’auteur de la grossesse. Et il n’a pas démenti. »
Interrogé à son tour, Abdou Guitté jure qu’il n’en est rien. Qu’il n’a jamais tenté de corrompre Ndakhté Fall. « Dans cette affaire, jure le chanteur, on a fait appel à moi en tant que médiateur, parce que j’appartiens à cette famille. Quand je suis venu, j’ai demandé à Ndakhté Fall si oui ou non c’est lui qui a mis enceinte sa demi-sœur. Je lui ai demandé d’être responsable s’il se trouvait que c’est lui qui a commis une telle erreur, parce que la médecine est tellement avancée que la vérité finira par se révéler un jour, et à ce moment, la justice aura son mot à dire/ Mon intervention dans cette affaire s’est limitée à cela, ni plus ni moins. Je voulais un règlement à l’amiable. »
(Source : L’Observateur)