Cité comme soutien présumé des putschistes de septembre dernier, Guillaume Soro est visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice Burkinabè.
Le Président de l’Assemblée nationale devrait se garder de mettre les pieds au Burkina Faso par ces temps qui courent. La justice du pays des Hommes intègres vient d’émettre un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro pour son rôle supposé dans la tentative de putsch de septembre dernier.
Des appels téléphoniques auraient été interceptés entre l’ancien chef des rebelles ivoiriens du Nord et l’ancien chef de la diplomatie Burkinabé, Djibril Bassolé. Dans les entretiens téléphoniques, il est prêté à Guillaume Soro l’intention de venir en aide au Général Gilbert Diendéré, alors à la tête des éléments du défunt Régiment de sécurité présidentielle qui venaient de prendre le pouvoir en septembre.
Depuis, la deuxieme personnalité de Cote d’Ivoire figure sur la liste des personnes qui doivent s’expliquer devant la justice. Mais ce mandat d’arret risque de faire long feu à l’image de celui émis contre Blaise Compaoré dans le cadre de l’assassinat de Thomas Sankara. Il se susurre même que l’ancien président Burkinabé se serait naturalisé ivoirien…