D’habitude, la femme africaine est bien dotée par la nature. Une belle forme où «l’Esthéticien invisible» taille la forme des belles nymphes qui savent démontrer qu’elles ont des atouts à faire prévaloir : des fesses et des seins. Mais, n’étant visiblement plus sûres d’elles, certaines utilisent des produits pour faire grossir leurs atouts. Et, d’Abidjan à Dakar, actunet est en mesure de révéler que le ‘’boboraba’’, le ‘’botcho’’ ou encore le ‘’bazooka’’ font des ravages chez les jeunes filles sénégalaises, principalement celles de Dakar.
En contemplant les «Demoiselles d’Avignon» de Picasso, il est évident que ces femmes ne sont pas uniquement des représentations du sexe faible occidental. Elles ont quelque chose d’africaine du point de vue de la forme ; entre les seins et les fesses. Deux parties du corps que la femme utilise assez souvent pour se valoriser auprès des mâles. Mais, à l’évidence, entre la femme africaine et celle européenne, il y a une grande différence. Car, les femmes d’ici sont pour la plupart, bien dotées par la nature. En termes plus clairs, elles ont un physique détonnant. Seulement, avec l’évolution de la mode et la disparition de la race ‘’driankés’’ à la seule faveur des nymphes, il y a de quoi se poser des questions. En effet, indique actunet, toutes les filles ne peuvent pas être si bien dotées par la nature.
Et, pour donner preuves à ces arguments, il y a bel et bien une nouvelle trouvaille, conçue pour les filles et par les filles : le «pathial» (créer du monde au balcon : ndlr). Mieux, porter de fausses hanches afin de pouvoir jouer au «cow-girl» qui dégaine plus vite que Lucky Luck. Une bonne alternative pour attirer les hommes ? Peut-être pas. Mais, que faire pour avoir des gros seins et de belles grosses fesses ? La réponse, indique actunet vient de la Côte-d’Ivoire avec le fameux produit connu sous le nom de ‘’Bobaraba’’. Ce qui est souvent entendu à travers des tubes de «coupé décalé» est en fait une huile que les femmes utilisent pour se créer des formes naturellement d’enfer.
Vendu à Dakar, mais reste un produit dangereux
Ce produit est à Dakar et certaines jeunes filles commencent à l’utiliser. En Europe et aux États-Unis, la chirurgie s’étant développée au point de pouvoir offrir de beaux gros seins et un derrière rebondi à souhait aux filles qui désirent en disposer, en Afrique, ce n’est pas encore le cas. Comme réponse, ici, l’on utilise le ‘’Bobaraba’’, le ‘’Botcho’’ ou encore le ‘’bazooka’’. Produit qui est quand même dangereux pour la santé. Il peut poser de sérieux problèmes lors de l’accouchement, provoquer des enflures sur d’autres parties du corps ou créer des difficultés aux nourrissons pour les femmes qui allaitent.
«C’est vrai que ces produits sont disponibles à Dakar. J’ai quelques amies qui l’ont expérimenté et il est vrai que le résultat est assez surprenant. C’est la vérité. On a de grosses fesses à force d’utiliser le produit», signale à actunet Fa, jeune fille, style Rihana et habitant la Sicap Sacré-Cœur. Embouchant la même trompette, Sylvie dit : «Ce produit est vendu à Dakar et nous l’utilisons. Les résultats existent bel et bien. Moi, j’ai préféré laisser ça quand on m’a parlé des effets secondaires qui peuvent être très graves.» Des avis assez partagés, rappelant au passage qu’il faut se faire belle par tous les moyens. Mais, pour d’autres filles, rien ne vaut le naturel.
- Mbow (actunet.sn)