La question du bien-être au travail n’est pas encore suffisamment pris en compte par les pouvoirs publics sénégalais et le patronat, a soutenu le chargé de communication de l’Association sénégalaise des professionnels des ressources humaines (ASPRH), Pape Maguette Diop.
« On n’en est pas encore à la prise en charge des questions de bien-être au travail’’, a-t-il dit dans un entretien avec l’APS, en perspective de la 4e édition du colloque international des directeurs de ressources humaines (DRH), prévue à Dakar du 21 au 22 février.’’Le bien-être des travailleurs dans les entreprises’’ est le thème de ce colloque que l’ASPRH organise en marge des « assises de l’entreprise », en partenariat avec le Conseil national du patronat (CNP).Selon le chargé de communication de l’ASPRH, la question du bien-être au travail « pose problème », si on se réfère aux dernières statistiques sur les accidents au travail. »Au Sénégal, les statistiques estiment à 2251 accidents du travail en 2013, soit 60.000 journées de travail perdues », a souligné Pape Maguette Diop.Selon lui, les travailleurs souffrent de plusieurs maladies, dues aux conditions de travail, aux troubles musculaires, à absence d’espace de travail, entre autres problèmes.Aussi l’ASPRH compte-t-elle discuter, lors de ce colloque, de plusieurs questions relatives au « harcèlement moral, physique, psychologique », au stress et aux accidents d travail.Cette rencontre sera l’occasion de « partager et de réfléchir entre les directeurs de ressources humaines, patrons d’entreprises, médecins sociologues, psychologues sur comment prendre en charge la prévention des accidents, maladies, la gestion des facteurs déclencheurs de stress », a ajouté Pape Maguette Diop.A travers ce colloque, l’Association sénégalaise des professionnels des ressources humaines espère arriver à une meilleure sensibilisation en vue de développer davantage la prise en chargé du bien-être au travail.
