Sept jeunes se réclamant du maire de Dakar, Khalifa Sall, ont été arrêtés lundi puis libérés avant-hier, mardi. Ils étaient en garde à vue au commissariat central. Leur tort : avoir tapissé les murs de Dakar d’affiches qui mettaient en scène leur leader présentant ses vœux aux musulmans, à l’occasion de la Korité, et sollicitant leurs prières.
Avant la remise en liberté des soutiens du maire de Dakar, la police a pris le soin d’arracher les affiches en question et de les brûler. Une partie des imprimés a été réduite en cendres la nuit du lundi derrière le commissariat central. Quelques éléments du Gmi se sont chargés de l’autodafé (voir photos).
En matière d’affichage, en cette période de pré-campagne, les partis et coalitions en lice pour les législatives du 30 juillet prochain sont corsetés par le Code électoral. Il leur est interdit de s’adonner à la propagande durant les 30 jours précédant la campagne électorale, qui débute le 9 juillet.
Les candidats pour les 165 sièges de députés devront donc prendre leur mal en patiences. Attendre cette date pour se lancer dans la propagande. Dans la guerre des affiches. Les règles du jeu en la matière, composées de quatre articles, sont fixées dans la partie règlementaire du Code électoral. Elles évoquent les affiches interdites, les lieux où toute propagande est prohibée, le nombre et la taille des affiches autorisées, les autorités à qui sont adressées les demandes d’emplacement…