Très critiqué pour son dernier ouvrage intitulé ‘’Le Sénégal sous Macky Sall’’, l’écrivain Abdou Latif Coulibaly a répondu à ses détracteurs. Co-animant le panel sur ‘’L’Etat de droit et nouvelle gouvernance’’ à l’Université d’été de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer), le Secrétaire général du Gouvernement pense que ceux qui l’attaquent n’ont rien compris.
‘’Les faits, quand ils sont construits sur des préjugés, construits sur la base d’une pensée, deviennent nécessairement une science. Ce que j’ai écrit dans ce livre (le Sénégal sous Macky Sall) en matière de bonne gouvernance, c’est écrit sur la base de ces éléments et étalés pour le compte des Sénégalais.’’
Avant de sonner la charger : ‘’quand on n’est pas capable de grandeur, au figuré comme au propre ; quand on n’a pas d’idée, ni construit ni conceptualisé, on se réduit à la caractérisation facile’’.
’’Dans nos pays, l’exercice du pouvoir est considéré, de manière absolue, comme une extraordinaire occasion d’être riche’’
Revevant sur le thème proprement dit, l’ancien journaliste pense que le régime actuel a fait d’énormes efforts dans le cadre de la bonne gouvernance, même s’il reste du chemin à parcourir. Définissant ce concept comme une manière ‘’d’assurer une meilleure protection de l’intégrité publique’’, Latif Coulibay déclare : ‘’même pour une entreprise privée dont le propriétaire est un privé, on ne peut pas se permettre de liquider les biens de la Nation au nom de la propriété.’’
Cela appelle, selon lui, à un changement de comportements et de renoncement. ‘’Dans nos pays, l’exercice du pouvoir est considéré, de manière absolue, comme une extraordinaire occasion d’être riche, d’être quelqu’un d’autre’’, constate-t-il, pour s’en désoler.
Daouda Gbaya (Actusen.com)