L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) n’a pas encore attribué une licence 4G à un opérateur de téléphonie mobile, a précisé, vendredi à Saly-Portudal (Mbour), son directeur général Abdou Karim Sall.
« Le seul opérateur qui a la 4G, et non la licence 4G, c’est la Sonatel (…) à travers le renouvellement de sa concession. Et nous avons profité de ce renouvellement pour élargir les périmètres de cette concession », a dit M. Sall à l’ouverture d’un séminaire d’information des journalistes organisé à l’occasion du 15e anniversaire de l’ARTP.
L’organe de régulation des télécommunications est prêt, selon son directeur général, à « négocier » avec tous les opérateurs de téléphonie mobile qui manifesteront la volonté de détenir la licence 4G.
« Nous n’avons pas encore attribué une licence 4G. Pour attribuer une licence, le Code des télécommunications exige de lancer un appel à candidatures. Cela a été fait en janvier 2015, mais ça a été infructueux », a rappelé Abdou Karim Sall.
Dans le cahier des charges des opérateurs de téléphonie mobile, a-t-il ajouté, « il n’était pas question de la 4G, c’est la raison pour laquelle nous avons modifié ce cahier avec la Sonatel (…) pour élargir la liste des services et des réseaux de sa nouvelle concession ».
« Ce n’est pas interdit qu’un autre opérateur négocie avec nous la modification de sa concession. Demain, un opérateur comme Tigo ou Expresso peut manifester sa volonté » de modifier le cahier des charges qui le lie à l’ARTP, a poursuivi M. Sall.
« D’ailleurs nous sommes en discussion avec eux (les opérateurs de téléphonie, Ndlr), sur la 4G. Rien n’interdit à l’autorité de régulation d’entamer la discussion avec un opérateur pour modifier son cahier des charges et d’y introduire la 4G », a-t-il précisé.