Deux semaines après avoir lancé l’opération de ratissage dans le Sud de Ziguinchor, l’Armée fait le point de la situation.
A travers un communiqué, la Direction des relations publiques de l’Armée (Dirpa) informe que l’opération militaire déclenchée au lendemain du crime odieux commis sur les exploitants forestiers dans la forêt des Bayottes, se déroule normalement.
A cet effet, toutes les troupes militaires engagées dans l’opération mènent «un ratissage en profondeur de ladite forêt jusqu’à la frontière avec la Guinée Bissau, dans la direction de Toubacouta à Babonda ».
« Comme à leur habitude, à chaque fois qu’elles sont acculées, les bandes armées, dans un souci de divertir les unités charges de les traquer, s’attaquent aux populations en vue de les dépouiller de leurs biens et d’entraver leur liberté de mouvement. Conscientes de cette pratique, les armées ont mis en place en place une dispositifs d’interception en vue d’anticiper ces actions hostiles sur les populations », relève le communiqué de la Dirpa.
« C’est ainsi qu’une bande armée qui s’apprêtait à sévir entre les localités de Babadinka et Guidel, a été mise en échec par un détachement de l’armée. Au terme des accrochages, un des assaillants a été tué. Des traces relevées sur le sol laissent supposer un bilan plus important », signale-t-il.
Le document souligne que « l’armée poursuit la traque des auteurs du massacre des jeunes. Des moyens humains et matériels nécessaires au succès de l’opération sont déployés en vue de les retrouver tout en détruisant toutes les zones de transit et bases supposés ou réelles des bandes armées »