Largué par sa petite amie, il crée un profil Whatsapp dénommé «Thiagatou gui» pour la vilipender

Largué par sa petite amie, Kaba Guéye crée un profil Whatsapp dénommé «Thiagatou gui» pour la vilipenderLe tribunal des flagrants délits de Dakar a jugé et condamné hier à un an dont un mois de prison ferme, le nommé Kaba Gueye, un ingénieur en génie civil, poursuivi pour usurpation de fonction et injures publiques. Il dénigrait Mame Sabelle Diallo, son ex-petite amie, sur les réseaux sociaux Facebook et WhatsApp.

Des débats d’audience, il ressorts que Mame Sabelle Diallo et Kaba Guèye ont partagé 3 années de leur vie. Un jour, Sabel a décidé de rompre cette relation. Une pilule amère que Kaba n’a pas voulu digérer. Pour ne pas la perdre, il propose à la fille le mariage. Seulement, face au refus catégorique de celle-ci, Kaba lui déclare la guerre en utilisant les moyens technologiques et non conventionnels.

En 2016, c’est le début de cette guerre larvée. Kaba envoie sans cesse des messages salaces à son ex-copine, la traitant même de p… Mame Sabelle porte plainte, mais l’affaire est réglée à l’amiable. Au lieu de s’amender, il trouve une autre stratégie.

Le prévenu crée un compte Facebook du nom de Dior Diallo et envoie des messages aux amis de son ex à qui il propose des parties de jambes en l’air. Toujours dans sa stratégie de destruction, il crée un groupe whatsApp du nom de « thiagatou gui », en utilisant la photo de son ex. N’en pouvant plus Sabelle saisit la Dic qui, après enquête, découvre que c’est Kaba, le coupable.

C’est sur ces entrefaites que le concerné a été mis aux arrêts. Face au juge, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. « J’ai agi par trouble émotionnel. Je voulais que tout le monde la déteste, afin que je reste son seul et unique espoir. J’étais jaloux, je voulais que personne ne l’approche ».

Sabelle répliquera : « on n’est jamais sortis ensemble, il n’était qu’un ami pour moi, mais lui étant amoureux de moi ».
Kaba a, poursuit-elle ouvert son compte Facebook et depuis, elle ne peut y accéder. Le prévenu, ajoute-elle, la consolait, à l’ébruitement de cette histoire qui a terni son image dans tout le quartier.

Selon le Procureur, l’huissier a prélevé plus de 40 messages d’injures publiques. Le prévenu a continué à la traiter de prostituée chaque fois qu’il en avait l’occasion. « Toute sa réputation est anéantie. Quel que soit le désistement, le prévenu doit être puni, martèle le ministère public qui a requis contre lui une peine d’un an dont six mois ferme. La défense a plaidé une application bienveillante de la loi.

L’Observateur)

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