Etant un des métiers de l’audiovisuel à la base, l’animation est passée de la distraction à la médiocrité. Maintenant, animateur qui veut, pas besoin de diplômes ni de prédispositions requises. Dans ce cas, la question se pose : quels sont les bons et les mauvais points de ce qu’est devenu actuellement ce métier.
Son talent est reconnu par tous. Michael Soumah chef de la station Dakar Fm, est un animateur qui a fait les beaux jours dans le métier de l’animation. Selon lui, pour faire de l’animation, il faut une bonne culture générale. Il faut des connaissances dans le type d’animation choisi. Il faut aussi avoir une certaine culture générale dans le domaine de la musique. «Aujourd’hui, l’on se rend compte que les animateurs, excepté ceux du mbalax, ne connaissent absolument rien à ce qu’ils font. Encore que ceux qui s’en sortent avec le mbalax ont grandi avec cette musique et n’écoutaient que cela. Pour moi, un vrai animateur ne doit pas se limiter comme un animateur de mbalax ou d’un autre genre musical. Il doit pouvoir animer toutes sortes d’émissions. Il doit être complet avec une bonne culture générale. En somme pour moi, un bon animateur doit pouvoir faire une émission de société, de culturelle, sport même politique. Si on a un bon background, on peut faire tout cela. C’est cela un véritable animateur de radio ou de télévision» précise-t-il.
Cependant, les donnes ont changé. L’audiovisuel évolue de jour en jour donc, chacun y met du sien mais le constat est général, certains animateurs ternissent l’image qu’on avait de ce métier. «Présentement, il est important d’avoir les capacités pour exercer ce métier parce que beaucoup de jeunes optent pour le métier d’animateur parce qu’il l’aime, mais le métier ne les aime pas. Aujourd’hui, il y a beaucoup de jeunes qui aspirent à faire de l’animation mais ils n’ont pas les prédispositions requises. D’abord, quand on parle de l’animation en général, on pense automatique à la musique. Alors que ces jeunes-là n’ont pas de connaissances dans ce domaine. Et il faut savoir que c’est un don contrairement à ce que les gens pensent. Toutefois, telle que l’animation est pratiquée, ce n’est pas de l’animation. On fait tout sauf de l’animation. L’on se rend compte que dans les émissions musicales, il n’y a pas de contenu. L’on se contente de mettre la musique, de jouer au comédien, de faire des dédicaces à n’en plus finir. Il n’y a aucun contenu, aucune information qu’on donne par rapport à la musique, pas d’interviews, ni de reportages. Si on veut faire de la radio, il faut qu’il y ait du contenu même si c’est une émission musicale. C’est nécessaire.L’origine du manque de professionnalisme noté chez certains animateurs
Pour Michael Soumah, cela dû à un manque de formation. «Pour eux, ce qu’ils font, c’est cela la radio. Ils ne savent pas que ce canal demande beaucoup de choses qu’ils ignorent à la limite. En guise d’exemple, la diction est importante mais il y a beaucoup d’animateurs qui ne l’ont pas. Pour faire de la radio déjà, il faut être courtois. Il y a un certain respect vis-à-vis de l’auditeur. Ce sont des jeunes qui sont dans le métier par hasard et ils ne maîtrisent pas le B.a.-ba du métier» se plaint-t-il. Il poursuit : «Ils sont venus de nulle part et ils n’ont pas cette culture du métier. Et le pire c’est qu’ils ne cherchent pas à se former donc, dès qu’ils sont devant le micro, ils se prennent pour des stars. Ce que les gens oublient, c’est que l’animateur de radio, c’est une personne qui est importante dans le programme de la radio et de la télévision. Donc, il est bon que les animateurs sachent cela. L’animateur est quelqu’un qui s’adresse à dix mille personnes voir des milliers de personnes. Déjà quand on est dans le métier on fait ce qu’on appelle des renforcements de capacité, c’est dire que les jeunes animateurs doivent s’ouvrir à leurs aînés dans le métier pour parfaire leur formation»
Cependant, les donnes ont changé. L’audiovisuel évolue de jour en jour donc, chacun y met du sien mais le constat est général, certains animateurs ternissent l’image qu’on avait de ce métier. «Présentement, il est important d’avoir les capacités pour exercer ce métier parce que beaucoup de jeunes optent pour le métier d’animateur parce qu’il l’aime, mais le métier ne les aime pas. Aujourd’hui, il y a beaucoup de jeunes qui aspirent à faire de l’animation mais ils n’ont pas les prédispositions requises. D’abord, quand on parle de l’animation en général, on pense automatique à la musique. Alors que ces jeunes-là n’ont pas de connaissances dans ce domaine. Et il faut savoir que c’est un don contrairement à ce que les gens pensent. Toutefois, telle que l’animation est pratiquée, ce n’est pas de l’animation. On fait tout sauf de l’animation. L’on se rend compte que dans les émissions musicales, il n’y a pas de contenu. L’on se contente de mettre la musique, de jouer au comédien, de faire des dédicaces à n’en plus finir. Il n’y a aucun contenu, aucune information qu’on donne par rapport à la musique, pas d’interviews, ni de reportages. Si on veut faire de la radio, il faut qu’il y ait du contenu même si c’est une émission musicale. C’est nécessaire.L’origine du manque de professionnalisme noté chez certains animateurs
Pour Michael Soumah, cela dû à un manque de formation. «Pour eux, ce qu’ils font, c’est cela la radio. Ils ne savent pas que ce canal demande beaucoup de choses qu’ils ignorent à la limite. En guise d’exemple, la diction est importante mais il y a beaucoup d’animateurs qui ne l’ont pas. Pour faire de la radio déjà, il faut être courtois. Il y a un certain respect vis-à-vis de l’auditeur. Ce sont des jeunes qui sont dans le métier par hasard et ils ne maîtrisent pas le B.a.-ba du métier» se plaint-t-il. Il poursuit : «Ils sont venus de nulle part et ils n’ont pas cette culture du métier. Et le pire c’est qu’ils ne cherchent pas à se former donc, dès qu’ils sont devant le micro, ils se prennent pour des stars. Ce que les gens oublient, c’est que l’animateur de radio, c’est une personne qui est importante dans le programme de la radio et de la télévision. Donc, il est bon que les animateurs sachent cela. L’animateur est quelqu’un qui s’adresse à dix mille personnes voir des milliers de personnes. Déjà quand on est dans le métier on fait ce qu’on appelle des renforcements de capacité, c’est dire que les jeunes animateurs doivent s’ouvrir à leurs aînés dans le métier pour parfaire leur formation»
Aida Kane