Loin de nous de nous jouer de l’institution qu’il représente, mais le sérieux du président est tel que si ce n’était que lui, la presse people allait mourir de sa belle mort. C’est un père de famille modèle un président républicain qui surveille sa parole, sa tenue. Or nous people, qui n’ont pas de subvention, avons beau chercher dans les poubelles du palais, mais rien pour nous gratter les dents et nous faire quelques sous. Mais voilà, comme tout homme, Macky a eu et fait sa jeunesse. On se souvient de cette fille qui l’avait foudroyé sentimentalement du temps où étudiant il ne pensait certainement pas devenir le président de tous les Sénégalais. Elle avait également eu le même effet sur ses compagnons d’infortune de l’époque : Me Souleymane Ndéné Ndiaye et l’autre avocat Pape Leyti Ndiaye. Tous trois avaient convenu de taire chacun sa flamme pour cette beauté. Ont-ils tous respecté ce serment ou l’un d’eux les a-t-il dribblé in petto ? Nous continuerons de chercher la finalité de cette histoire entre la belle et les trois potes. Est-ce la même fille de l’époque qui est devenue une très belle femme ? En tout cas à chaque fois qu’elle voit votre serviteur, qui est un de ses voisins, c’est pour soutenir que si elle l’avait voulu en son temps, elle serait aujourd’hui la Première dame du Sénégal, parce que Macky Sall en pinçait follement pour elle. Qu’elle était son amour de jeunesse. Mais quand même s’il l’avait épousé Macky ne serait-il pas un bureaucrate, enseignant ou employé de poste quelque part comme à Guinguinéo ? Car c’est en s’unissant pour le meilleur et le pire avec Tata Marème qu’il est devenu ce qu’il est aujourd’hui. Celle qui se dit son amour de jeunesse n’en démord pas : c’était elle sa préférée. Si ce n’est le contraire, puisqu’elle ne cesse de dire que c’était un très beau garçon, dont le sérieux frôlait la timidité, contrairement à un de ses amis originaire de Saint-Louis et beaucoup plus dandy que lui. Elle rappelle qu’à chaque fois qu’elle allait rendre visite à un de ses cousins au Pavillon A, Macky qui n’y habitait pas s’arrangeait pour poireauter dans le couloir B où le taquinait un certain Pape Meïssa et un autre du nom de Diallo, qui ajoutait « on ne vous voit ici que lorsqu’elle est là ». Le président se souviendra probablement de ces années d’insouciance et d’espoir. Pour sûr, la Première dame peut dormir tranquille, puisque certaine de ne pas avoir de coépouse tant que son mari restera président de la République du Sénégal. N’est-ce pas elle qui a inauguré l’ère des « thiouraye » et « némalis » au palais ? Donc Tata S M B, notre voisine, peut se consoler du passé. Car Macky « reuthie nako ».