Si le barreau a son tonitruant avocat, le champ politique toujours un homme hors du commun et l’arène son guignol, Lamine Samba est incontestablement le plus frimeur et déroutant des animateurs de lutte. Mais « ndékétéyo » s’il fait autant de bruit, c’est pour ses propres « jongantés », après son émission du même nom à la Tfm. Mais, mal lui en a pris. Car nos satellites ont régulièrement rapporté des images où on distingue clairement Lamine en discrète compagnie avec une fille, qui lui arrive juste après la ceinture. Une toute petite demoiselle. On avait peur qu’elle ne casse sous le poids de ce lutteur, pardon sculpteur de « Djembés », autant pour nous reporter aujourd’hui. Mais la surprise était ailleurs : la frêle fille, à cause très probablement des ruptures de pilules constatées dans les pharmacies, s’est retrouvée avec un ventre bedonnant. Elle a fini par accoucher. Mais, le hic c’est que Samba « Lamigne » s’est roulé sur le sol pour dire qu’il n’est pas l’auteur du « tiaxabal », même s’il a animé des « Jongantés » dans le noir. Ce qui déprime la fille-mère. L’association « Touche pas à ma sœur » devrait faire un tour dans la banlieue pour tenter de retrouver S Mb, pour demander à Lamigne Samba de se plier à un test Adn pour démontrer qu’il tient bien son « ngimb ». Ce ne serait que salutaire ; surtout que bien des lutteurs sont indexés parmi ceux qui refusent les centaines de refus de paternités entre la Patte d’Oie et derrière Keur Massar, par la même association. Lamigne Samba doit écouter Per bou khar : « Nodiou tiakhabal » avec la petite. « Li dong nguèné mana ». « Boudone mane ma nangou ko ». Comme quoi, lui aurait reconnu son gosse.
