Affaire des fonds occultes de Lamine Diack… Le journal « Le Monde » obscurcit plus qu’il n’éclaire
Comme pour jeter un voile de « SUTURA » opaque sur la nébuleuse qui a mené l’ancienne opposition aux affaires, le journal qui a outrancièrement semé la confusion et le doute en citant le nom de Macky Sall parmi les bénéficiaires des largesses suspectes de M Diack, semble se démentir. Il convient de faire remarquer qu’un tel démenti ne s’imposait guère, car ceux qui savent lire comprennent que c’est par déduction logique que le nom de Macky Sall était et DEVRAIT être cité dans cette affaire. S’il y a confusion c’est une confusion volontairement orchestrée par Lamine Diack : en parlant de l’opposition sénégalaise sans autre précision, il a voulu semer le doute et en même temps (peut-être) envoyer un avertissement à ses anciens alliés dans les élections présidentielles de 2012. Au-delà de la lâcheté de l’acte de Lamine Diack (car il a l’obligation d’éclairer la lanterne de ses concitoyens), il y a, à notre avis, une volonté de chantage ! Il n’est pas impossible que, se sentant peu assisté par ses anciens alliés, M. Lamine Diack ait cherché à leur envoyer un signal. Il n’est pas non plus absurde que le sieur ait cru qu’en revendiquant d’avoir contribué à la défaite de Wade (que certains milieux politiques sénégalais en français continuent de diaboliser) il pourrait récolter une clémence des autorités politiques françaises et, par ricochet, de celles judiciaires. S’il est avéré que Lamine Diack a affabulé juste pour faire de la diversion et échapper ainsi aux griffes de la justice française, c’est son droit, mais nous demeurons persuadés qu’il sait des choses sur ce qui s’est passé en 2012. Nous n’accepterons pas que de confusions à confusions et de démentis à démentis, Lamine Diack soit finalement présenté comme sénile pour échapper à la justice et effacer par ce biais les traces d’un crime contre la démocratie sénégalaise. Beaucoup d’argent a circulé durant la campagne électorale de 2012 : jamais on n’a vu une opposition disposer d’autant de moyens dans notre pays ! Ce pays est gravement offensé et ses dignes fils ont l’obligation patriotique d’exiger que cette affaire ne soit jamais étouffée, car c’est inacceptable qu’on puisse, par quelque moyen que ce soit, influencer le suffrage des Sénégalais par de l’argent sale venu, de surcroit, de l’étranger. Le journal « Le Monde » doit à l’humanité, et par respect pour le peuple sénégalais, aller au-delà de simples excuses, car nous ne lui avons pas demandé de citer le nom de Macky Sall dans cette affaire. Ce journal voulait informer sur le crime de Lamine Diack et, par lapsus ou par mégarde, il a glissé le nom du Président sénégalais : c’est le problème du journal « Le Monde » et celui du Président. Nous Sénégalais avons été insultés par Lamine Diack et par des politiciens avec lesquels il était en combine. La démocratie que nous avons bâtie à la suite de tant de sacrifices a été manipulée et bafouée en 2012. Qui est assez dupe pour croire que Lamine Diack pouvait financer la campagne d’une opposition si hétéroclite avec son argent propre ? Lamine Diack a déclaré qu’il a finalement renoncé à être candidat en 2012 : contre quelle garantie politique a-t-il alors accepté de financer la campagne des « plus jeunes » ? Mais le plus important et le plus urgent n’est pas cela : Macky Sall, son régime, la société civile et les promoteurs du nouveau type de sénégalais (NTS), sont dans l’obligation de faire la lumière sur cette affaire. Il est évident que cette affaire doit donner naissance à un mouvement civique national, un combat démocratique de premier ordre : c’est une exigence de bonne gouvernance. Que Macky Sall soit cité par Lamine Diack ou non n’importe que très peu pour le moment : ce que nous voulons c’est que la justice sénégalaise ouvre une information judiciaire sur cette affaire. Car entre 2009 et 2012 l’économie du pays a été asphyxié par des manœuvres politiques, des sénégalais sont morts, des policiers ont été incriminés, des commerçants ont été victimes de destruction de biens : il ne faut jamais l’oublier et nous leur devons au moins une once de justice et de dignité !
Au régime de Macky Sall qui fait de l’intimidation la méthode de gouverner, nous opposerons cette bonne vieille recette : en tant que citoyens, « nous préférons une liberté périlleuse à la paisible servitude ».
Et pour cette raison nous SOMMES D-MEDIA, NOUS SOMMES OUMAR SARR, NOUS SOMMES NDEYE ASTOU GUEYE et les autres persécutés.