L’homme avait fini d’écrire son nom sur les belles feuilles de l’histoire mondiale et son pays ne pouvait que s’en féliciter. Mais voila que Lamine Diack, tombe de son piédestal de la plus piètre des manières…
A son jeune age, Lamine Diack a été un athlète pratiquant le saut en longueur. Au fil du temps, il occupe différentes fonctions au sein des organisations sportives qui lui ont permis d’être à la Direction de l’IAAF. Mais auparavent, il a été tout d’abord joueur de football, entraîneur du club dakarois du Foyer France Sénégal (FFS), puis directeur technique national pour l’équipe du Sénégal de football de 1964 à 1968.
En 1974, il devient membre du comité national olympique du Sénégal avant de devenir son président en 1985 ; un poste qu’il occupe jusqu’en 2002. Durant cette période, il a aussi occupé des responsabilités politiques avec le poste de maire de Dakar de 1978 à 1980. Il a été aussi député à l’Assemblée Nationale du Sénégal de 1978 à 1993.
A l’international, il occupe d’abord le poste de vice Président de l’International Association of Athletics Federations (IAAF), avant de devenir son président lors d’une séance extraordinaire en décembre 1999 à la suite de la mort de son prédécesseur Primo Nebiolo. Il est ensuite réélu président de l’IAAF le 24 août 2011 pour un mandat de quatre ans qui prend fin en 2015.
Au cours de sa brillante carrière, il sera porté au rang de Grand officier de l’Étoile équatoriale au Gabon, Commander of Order of Good Hope, en Afrique du Sud, Officiale di Grancroce, en Italie, Officier de la médaille de la reconnaissance en Centrafrique, Chevalier de la légion d’honneur de la République française, Médaille de l’ordre du Nil de la République arabe d’Égypte, Commandeur de l’ordre national du lion du Sénégal, Médaille de premier degré Bernardo O’Higgins, en Chili, Croix d’officier à Hongrie
Un brillant parcours qui méritait une retraite tranquille. Hélas, en novembre 2015 son empire s’écroule. Il est mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé. De cette procédure, découle une suspension du CIO et sa démission de ladite structure le 11 novembre. Le mythe Diack s’étant effondré, le monde.fr se donne alors le plaisir de fouiller sur « ses valises ». Ainsi, le site d’information français révèle que Lamine Diack aurait avoué qu’il avait bel et bien pris l’argent des russes pour des besoins politiques.
En effet, pour justifier son acte, explique le site d’information, le père de Massata Diack aurait argué de la nécessité de faire tomber le régime de Wade. Ainsi, comme un messie chargé de sauver le Sénégal, il a préféré accepter l’argent des russes et fermer les yeux contre les pratiques de dopage de leurs athlètes. Ainsi, l’homme signait le fin triste de sa carrière auréolée de reconnaissances.