Selon le patron de l’escrime sénégalais et par ailleurs ministre de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Francophonie, l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme « déplore l’attitude de dirigeants de mouvements » sportifs qui, depuis son interpellation, « n’ont plus fait signe de vie » à son égard.
Et la remarque de Lamine Diack est d’autant plus pertinente qu’il a toujours été aux cotés de ces dirigeants qu’il a toujours aidés et soutenus de diverses manières. Lors de sa visite de courtoisie qui a eu lieu dimanche dernier et qui a duré deux heures, Mbagnick Ndiaye et Lamine Diack ont discuté, entre autres sujets, de l’IAAF qu’il a eue à diriger, de son fonctionnement et des problèmes qu’il a par la suite rencontrés, jusqu’à son interpellation par la police française, suite à une invitation du Comité olympique français.
Lamine Diack a aussi évoqué avec son hôte, sa longue carrière politique, ses relations sociales et sa nostalgie de ses petits-enfants. Mais malgré l’épreuve, Mbagnick Ndiaye dit avoir retrouvé « un homme alerte, en bonne santé et en forme », à qui il a transmis les salutations et le soutien de la fédération sénégalaise d’escrime qu’il a beaucoup assistée à ses débuts.