La nouvelle plateforme aéroportuaire de Diass sera gérée par une association dénommée LAS composée de 3 entités pour une période de 25 ans. Il s’agit de deux sociétés Turques Limak et Suma, puis de l’Aibd. Les parts de chaque entité se présentent comme suit : Limak 33%, Aibd 34% et Suma 33%. Alors que l’Etat du Sénégal est décidé à ouvrir l’aéroport international Blaise Diagne le 07 décembre prochain, les craintes chez les professionnels de l’aérien sont grandes. Ils redoutent un cafouillage. Pour eux, l’ouverture de cette plateforme est prématurée : le train express régional (TER), en construction, est loin d’être terminé et toutes les infrastructures d’hébergement autour de la plateforme ne sont pas encore prêtes. Mais du côté de l’Aibd, on rassure. SeneNews a interrogé les différents protagonistes.
La fermeture annoncée de l’aéroport Léopold Sédar Senghor le 07 décembre, en faveur de l’ouverture de la nouvelle plateforme moderne de Blaise Diagne, met le personnel aéroportuaire dans la crainte et l’incertitude.
Beaucoup de travailleurs de l’aéroport redoutent un cafouillage à l’ouverture d’AIBD parce que malgré sa modernité de cette plateforme, son fonctionnement efficace n’est pas garanti avant la mise en circulation du train express régional encore en chantier jusqu’en 2018. Même du point de vue des infrastructures hôtelières à Diass, beaucoup reste à faire. «Sans le Train express régional (TER), le déplacement vers Diass sera très compliqué. Surtout que l’aéroport n’a pas de base de vie.
Les travailleurs seront obligés de faire des va-et-vient qui risquent d’être très compliqués durant la phase d’adaptation», a indiqué un professionnel du fret aérien qui a requis l’anonymat. Selon lui, avec l’autoroute, les usagers seront obligés de débourser jusqu’a 14.000F CFA pour rallier la nouvelle plateforme (soit 6.000F pour le péage et 8.000F de carburant pour un trajet de moins 120 km)…