L’Intersyndicale de la Sonatel composée du Syndicat des travailleurs de la Sonatel (Syts) et du Syndicat national des travailleurs des Postes et télécommunications – Section Télécoms (Sntpt) était ce jeudi face à la presse, en présence des représentants du M23, Y’en a marre, du Saes et du Cusems.
Ces travailleurs veulent ainsi contre-carrer les actions de “France Telecom qui s’est engagée, depuis quelques années, dans la mise en œuvre de projets d’externalisation des réseaux de télécommunications de ses filiales”.
Ces projets, soutiennent-ils dans leur déclaration liminaire, sont de nature “à changer structurellement les réseaux des télécommunications des pays, avec un impact significatif sur l’économie et la souveraineté des états concernés. Et cela au mépris des objectifs clairement déclinés dans la convention de concession de Sonatel et le pacte de partenariat entre Sonatel et France Télécom”.
Aujourd’hui, avancent-ils, « Sonatel, opérateur historique tend à être transformée en filiale de France Telecom par ces projets Ano (Gnoc, Towerco, Outsourcing du Ran) que nous combattons pour la souveraineté de notre pays ».
Mieux, révèlent-ils, France Telecom entretiendrait des relations étroites avec la DGSE, service de renseignements français.
Ainsi, ajoute les syndicalistes, « le trafic international de nos filiales qui passait par leSénégal est détourné pour transiter par la France. Et la nomination des directeurs généraux de nos filiales sont faites par France Telecom qui n’en a ni le droit ni la légitimité ».