Entamée depuis dimanche 3 février, la campagne électorale bat son plein, avec comme toile de fond : « chantage », violence et « achat de conscience ». Qui semblent être, les armes de séduction du camp au pouvoir.
Venu présider un meeting à Bignona, le chef de l’Etat avait lancé : « Si vous voulez que la Casamance intègre carrément le Sénégal dans le cadre du développement, il faut voter la coalition Benno Bokk Yakaar ». Une déclaration vue par d’aucuns , comme un chantage éhonté d’un chef d’Etat envers son peuple.
La violence s’est ensuite invitée dans la campagne électorale, notamment à Tamba, Thiès, entre autres régions. Dans la capitale de la région orientale, le cortège de Issa Sall a été attaqué par des jeunes, qui appartiendraient au cortège de la coalition BBY . Les nervis n’ont même pas épargné des journalistes.
Mais c’est Thiès qu’on a atteint le comble, avec des coups de feu qui ont été tirés. Des jeunes de Bby y aussi attaqué des maisons de militants de Rewmi.
Il faut rappeler que c’est à Yoff, qu’a commencé la violence au début de la campagne avec affrontements entre jeunes de Bby et ceux de Sonko, leader de Pastef. Ce dernier qui est la cible principale a aussi essuyé des attaques à Fatick, de la part des militants de Matar Ba responsable local de l’Apr.
S’agissant de l’achat du conscience , dont est accusé le camp au pouvoir, elle se vérifie par la distribution des billets et des vivres entreprise un peu partout par ses responsables. Qui attendent un retour de l’ascenceur de la part des bénéficiaires le 24 février.
Défiant ouvertement la loi électorale. Niang Xaragne Lo a été filmé dans la caravane de Macky Sall, en train de distribuer des billets de 5 mille FCfa. Il est aussi dit que les transhumants ont été appâtés par des espèces sonnantes et trébuchantes. Tout comme Modou Lo et Balla Gaye 2 le seraient aussi.
