La reconnaissance est un devoir qu’il faut rendre…Si Macky ne le fait pas envers Wade…Alors son successeur fera….

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SENEGAL : ET SI NOUS FAISIONS LA PAIX, POUR UNE FOIS ?
La PAIX.
Il n’y a pas plus grand bienfait que la paix. A quoi servent les Institutions de la République, si ce n’est asseoir la paix au cœur de notre Nation, et en tant que dépositaires de la force légale en garantir les aspects les plus importants : la sécurité des personnes, et des biens et un climat propice aux affaires ?
Ceux qui concourent à la quête aux suffrages du peuple ne peuvent le faire dans la tranquillité sans la paix. Ceux qui sont au pouvoir ne peuvent réaliser leur vision pour le développement de notre pays, sans la paix.
Alors, puisqu’elle nous est si indispensable, pourquoi la paix sociale facteur de stabilité pour tous est elle aussi chahutée ?
Cette situation a un responsable. Qu’il conviendrait de situer très clairement. Le premier d’entre les responsables est le régime Mackyen, qui a adopté l’emprisonnement systématique comme réponse politique aux débats d’idées auxquels l’invite une opposition des plus incisives qui use et abuse de son principal atout : la parole, ou disons, la critique.
Macky ne doit ni s’énerver, ni réagir par des coups de sang disproportionnés qui font pousser des cheveux blancs au procureur de la République, obligé de jeter en prison à tour de bras des opposants heureux de passer comme martyrs de la dictature Mackyenne.
« La critique est facile, mais l’art est difficile, » Macky.
Si vous régliez les problèmes des sénégalais au lieu de continuer à en parler à chaque fois, vous auriez répondu par les actes aux critiques de l’opposition. C’est vous qui êtes aux affaires comme on dit, souffrez que nous ne nous intéressions qu’à ce qui ne marche pas, et que nous mettions en exergue les errements hiératiques de votre régime, auquel jusqu’à présent vous peinez à insuffler une dynamique agissante, malgré vos efforts et ceux de votre premier collaborateur.
La décrispation opérée ces temps-ci vous grandit Macky. Elle nous rend fiers de la hauteur d’esprit du premier d’entre nous que tout le monde accepte, en notre qualité de républicains. Ne vous en arrêtez pas là. Dialoguez avec l’opposition. Faites la paix avec elle. Au Sénégal, nous ne sommes pas ennemis. Et d’ailleurs comment pourriez-vous entretenir une relation basée sur l’animosité avec la frange la plus représentative de cette opposition ? Les sénégalais, surtout vos proches collaborateurs avides de revanche oublient que pendant huit bonnes années sur les douze du régime wadien, vous étiez aux affaires. Et que la campagne victorieuse de Me WADE dès le premier tour en 2007 porte votre empreinte.
Ne vendangez pas cette estime et ce capital sympathie au nom d’une quelconque velléité de rendre la pièce de sa monnaie à votre formation d’hier qui vous a élevé aux plus hautes fonctions qui vous ont conduit là où vous êtes aujourd’hui, en vous laissant séduire par la voie de la vengeance.
En perspective des prochaines échéances de 2017 consécutives à la révision électorale que les sénégalais attendent avec impatience, la majorité d’entre elles pour vous dire au revoir et bon débarras enfin, il est important et vital dirais-je d’instaurer un climat apaisé, et permettre à chaque citoyen sénégalais de se prononcer souverainement, en vertu des orientations de sa formation politique, ou après avoir forgé son opinion en écoutant tous les discours, aussi bien de l’opposition que de votre camp.
Le vrai débat démocratique est contradictoire, et la paix sociale est le principal fondement sur lequel il prend racine.
Le décollage économique de notre pays ne peut être effectif au milieu de la tension latente sur le front politique et l’exacerbation des conflits entre l’Etat et les syndicats. Tant que tous les problèmes de notre pays seront enrobés de soubassements politiciens, toute recherche de solutions aboutira à l’échec.
Et tout le monde en sera responsable. Alors chacun en subira les conséquences.
Si aujourd’hui cette situation perdurait, Macky balayé après un seul mandat cédera la place à un autre qui subira le même sort, car les mêmes causes produiront les mêmes effets. A un moment où notre pays n’a nullement besoin de plonger dans une ère d’instabilité lourde de dangers quant à notre avenir commun.
C’est donc dire que tout le monde a quelque chose à gagner, Macky en premier, en privilégiant le dialogue, pour dépasser la situation conflictuelle actuelle. Un dialogue sincère, et constructif.
Cissé Kane NDAO
Président de l’A.DE.R

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