La rappeuse Déesse Major a échappé au mandat de dépôt après trois jours de garde à vue. Les plaignants ont retiré leur plainte. C’est en partie ce qui est à l’origine de sa libération.
Il y a eu plus de peur que de mal dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Déesse Major. Après 72 heures de garde à vue à la Sûreté urbaine de Dakar, la rappeuse a recouvré la liberté lundi 20 juin, dans l’après midi. C’est au terme de son face-à-face avec le procureur, en réalité l’adjoint de ce dernier, que l’artiste a été relâchée. En sus, le dossier a été classé sans suite, a-t-on appris de sources dignes de foi. L’étau s’est desserré après que les plaignants, notamment les associations qui composent le comité moral de défense des valeurs morales du Sénégal, ont retiré la plainte déposée contre la filleule de Fou Malade pour attentat à la pudeur. Mais ce n’est pas que le désistement des poursuivants qui a permis à la rappeuse de humer à nouveau l’air de la liberté. Il nous revient de sources bien informées qu’elle a été soutenue dans cette épreuve par plus d’une autorité. Nombre d’entre elles sont intervenues auprès du bureau du procureur pour que l’affaire ne dépasse pas le cadre de la garde à vue. Un dénouement plus qu’heureux pour Déesse Major. Qui d’ailleurs n’a pas tari d’éloges pour tous ses souteneurs de l’ombre qui n’ont ménagé aucun effort pour la voir libre. A propos de la suite à donner à l’épreuve difficile qu’elle vient de vivre, Ramatoulaye Diallo promet de « revoir beaucoup de choses ». « Avec cette affaire, j’ai pris conscience que je ne dois plus faire n’importe quoi. Je suis la propriété des Sénégalais. Par conséquent, je dois éviter de les mettre dans des situations gênantes », a déclaré la rappeuse. C’est une vidéo au contenu frisant une sextape qui est la cause des déboires de Ramatoulaye Diallo alias Déesse Major qui était en quelque sorte en sursis. Car elle avait déjà fait parler d’elle lors d’un concert de rap organisé par Nitdoff. Habillée peu décemment, la rappeuse avait fait l’objet d’une plainte pour attentat à la pudeur mais après que l’Ong Jamra a joué les bons offices, elle a eu droit à une deuxième chance. Mais apparemment, elle n’avait pas appris de ses erreurs si erreur il y a…