Candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine, le Professeur Abdoulaye Bathily, a promis, hier, d’inscrire son action dans la promotion de la paix et de la sécurité dans le continent, s’il est élu, indique le quotidien le souligne.
Au cours de sa rencontre avec la presse, le candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine, le Professeur Abdoulaye Bathily, a cité plusieurs défis auxquels l’Afrique est confrontée, notamment la situation sécuritaire.
Le professeur Bathily compte, s’il est élu à la présidence de la Commission de l’Union africaine, mettre l’accent sur la promesse de la vision de l’Agenda 2063, avec six principaux objectifs, en faisant de l’Ua un instrument capable de promouvoir la démocratie, la paix, la prospérité et la liberté pour tous les peuples.
Il compte également défendre vigoureusement le continent sur la scène internationale.
Pour lui, l’Afrique fait face à d’énormes défis dans les domaines de la paix et de la sécurité. A cause de la mauvaise gestion des transitions démocratiques en Afrique, les populations sont souvent confrontées à des guerres civiles, a relevé Abdoulaye Bathily.
D’où la nécessité d’instaurer de bonnes réformes à la Commission de l’Ua, pour gérer cette situation et éviter des carnages, a-t-il dit. La question des réfugiés l’interpelle à plus d’un titre. « Nous devons nous accepter les uns les autres, car nous avons une identité unique », a dit le candidat.
Selon le Professeur Abdoulaye Bathily, l’accroissement de plus en plus constant du nombre de refugiés au sein des territoires africains est d’ordre à « interpeller la conscience des dirigeants et citoyens africains ».
Au-delà des questions de sécurité, le Professeur Bathily a également insisté sur la question du développement économique, où le continent connaît un progrès significatif, a-t-il dit. Il a, toutefois, relevé des freins dans la marche vers le développement économique du continent.
Le Professeur Abdoulaye Bathily a, dès lors, proposé des réformes visant à pousser les Etats africains à «prendre des décisions» de nature à favoriser le développement économique de l’Afrique. Aujourd’hui, a-t-il révélé, 80% des ressources de l’Ua sont financées par les partenaires stratégiques. Si cette situation perdure, l’Afrique ne pourra jamais se développer, a-t-il prévenu.