Idrissa Seck, l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), exprime « beaucoup d’affection » envers le leader de Pastef, affirmant que celui-ci aurait presque milité dans le parti Rewmi.
« Ousmane Sonko a failli être membre de mon parti au début », a-t-il révélé lors d’une interview sur RFI. Il ajoute : « Il (Ousmane Sonko) est venu me rendre visite à deux reprises, une fois seul et une fois accompagné de ses amis. C’est quelqu’un pour qui j’ai énormément d’affection, c’est pourquoi je suis particulièrement attristé de le voir prendre le chemin qu’il emprunte actuellement. Il est très populaire auprès des jeunes. Il aurait simplement dû dire à ces jeunes : nous sommes majoritaires dans le pays, munissez-vous de vos cartes d’électeur et soyez déterminés à protéger les résultats des bureaux de vote, mais ne cassez rien. S’il avait fait cela, j’aurais applaudi ».
Quant à son retour spectaculaire dans l’opposition après avoir théorisé le concept du « Mburu ak soow », le chef de Rewmi affirme être constant dans sa démarche. « Je n’ai qu’un seul objectif en tête : produire le maximum de bienfaits pour ma communauté, pour les populations, quel que soit le poste que j’occupe. Après l’élection de 2019, où j’ai fini deuxième, un dialogue national s’est ouvert, et c’est à ce moment-là, alors que nous étions en phase de conclure ce dialogue national, que la Covid-19 s’est abattue sur le monde entier. »
Poursuivant, l’ancien maire de Thiès soutient qu’il a quitté le camp présidentiel par principe. « À l’approche de l’élection présidentielle, je lui ai dit très gentiment (à Macky Sall) : ‘Vous arrivez à la fin de vos deux mandats consécutifs, je me représenterai devant les Sénégalais, je vous recommande de ne pas tenter ce que Wade a tenté et échoué en 2011-2012. Partez par la grande porte’ ».