« Au Sénégal le ridicule ne tue pas au Conseil constitutionnel ». C’est la première réaction faite par l’ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby), Moustapha Diakhaté, suite à la publication des décisions des « 7 Sages », ce lundi.
« Le juge constitutionnel outrepasse ses prérogatives et immole la loi électorale (…) Manifestement, le Conseil constitutionnel a cédé à la terreur et aux menaces », a-t-il déclaré, indiquant qu’il n’y a aucun fondement légal pour rejeter la décision de la DGE portant invalidation de la liste non paritaire de Coalition de Yewwi Askan wi.
« Avec une si illégale décision, le Conseil constitutionnel autorise désormais les politiciens sénégalais à se prévaloir de leur propre turpitude », a ajouté le leader de Mankoo Taxawu Apr. Selon lui, l’absence de parité résulte de l’incompétence des mandataires des coalitions et non d’un quelconque manquement de la Direction générale des élections.
« Parler de vide juridique est une supercherie. La Loi électorale ne prévoit ni démission ni désistement encore moins de remplacement à l’exception des cas d’inéligibilité ou de décès », a expliqué Moustapha Diakhaté. De son avis, « la Dge forte des dispositions pertinentes du Code électoral et de la Loi sur la parité doit classer sans suite l’illégale décision du Conseil constitutionnel sur la validation de la liste départementale de Yewwi Askan wi ».