La famille du policier Gabriel Basse en colère: « il n’a jamais eu d’antécédents psychiques »

Le suicide, mercredi 11 décembre 2019, du policier Gabriel Blaise Basse à Sandaga continue d’alimenter la polémique. Alors que certains médias ont révélé des antécédents psychiques de la victime, qui souffriraient dans le passé de troubles mentaux, sa famille déplore, dément et appelle à ne pas ajouter à sa douleur présente.

Le porte-parole de la famille Charles Mendy a démenti l’information selon laquelle le policier a été récemment interné à l’hôpital Principal. Il a également nié les antécédents psychiques ou elliptiques du jeune policier. « C’est vous-mêmes (L’Observateur) qui m’informez de troubles psychiques de Blaise. Toute ce que je peux vous dire sur ce suicide est que Blaise aurait certainement cédé à un problème qui l’aurait subitement assailli », confie monsieur Mendy au journal L’Observateur.

Le porte-parole de la famille de la victime d’ajouter: « Ce qui nous fait le plus mal est que depuis l’éclatement de l’affaire, chacun y va de son commentaire gratuit. Je persiste et signe, Blaise n’a jamais été en proie à des troubles psychiques ou elliptiques. Il a toujours été sociable. Avec lui, on ne s’ennuyait jamais. (…) Nous demandons aux gens de savoir raison garder pour ne pas en rajouter davantage à notre douleur. je précise aussi que c’est un énorme mensonge que d’affirmer que Blaise a été récemment admis l’hôpital Principal pour des problèmes psychiques ».

Selon Charles Mendy, la famille est en étroite collaboration avec la police pour les modalités pratiques de la cérémonie religieuse à l’Eglise Saint-Abraham où il a été baptisé, avant l’inhumation au cimetière Saint-Lazare.

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