LA DISCUSSION SURRÉALISTE ENTRE DONALD TRUMP ET FRANÇOIS HOLLANDE

LA DISCUSSION SURRÉALISTE ENTRE DONALD TRUMP ET FRANÇOIS HOLLANDE
Récemment, Donald Trump et François Hollande ont eu une conversation téléphonique. Les dernières fuites en provenance de la Maison Blanche indiquent que l’échange a été quelque peu étrange…
LA DISCUSSION SURRÉALISTE ENTRE DONALD TRUMP ET FRANÇOIS HOLLANDE

Le 28 janvier dernier, le nouveau président américain Donald Trump et François Hollande ont eu leur premier échange téléphonique. Si assez peu d’éléments de la conversation avaient filtré à l’époque, le site américain Politico nous en apprend un peu plus. Et il semblerait que la conversation ait été assez cocasse.

L’OTAN, L’ARGENT ET LA CHINE

Comme prévu, Donald Trump et François Hollande ont discuté d’un problème qui concerne les deux pays, la lutte contre l’État Islamique mais pas seulement… Selon un haut fonctionnaire contacté par Politico, Donald Trump a profité de sa discussion avec le chef d’État français pour lui parler des moqueries dont il était la victime depuis son investiture.

Mais ce n’est pas tout. Comme le confie ce même haut fonctionnaire, Trump semblait obsédé par la Chine et l’OTAN. Le président américain a fait part de son mécontentement, au point de dire à François Hollande que la France pouvait continuer à protéger l’OTAN, mais que les États-Unis « voulaient récupérer leur argent ». Trump semblait « obsédé par l’argent ».

« UNE CONVERSATION DIFFICILE »

« C’était une conversation difficile parce qu’il s’exprime en privé comme s’il était en public. Ce n’est pas comme ça qu’échangent des chefs d’États habituellement. Il parle avec des slogans et la conversation n’était pas complètement planifiée », confie encore le haut fonctionnaire. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le compte-rendu de la conversation ne rend pas du tout compte de la teneur un peu surréaliste de l’appel.

Mais François Hollande n’est pas le seul à avoir une conversation rocambolesque avec le nouveau président des États-Unis. Les chefs d’états australien et mexicain ont eu des conversations très compliquées avec Donald Trump. Il a par exemple menacé le président mexicain Enrique Peña Nieto d’envoyer des troupes au Mexique s’il ne s’occupait des « bad hombres (des gens dangereux).

Mais le président américain a tenu à rassurer sur la teneur de ces appels, le 2 février dernier : « Quand vous entendez des rumeurs sur mes coups de fil tendus, ne vous inquiétez pas. Vraiment, ne vous inquiétez pas. » Pas si sûr que ce message réussisse à rassurer les diplomates et les chefs d’États à travers le monde…

Lci

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