La commune de Ndiarème Limamou Laye est en croisade contre les grossesses précoces en milieu scolaire. Un projet y est déroulé en partenariat avec la fondation Boko Africa. La cérémonie de lancement a eu lieu hier à la salle des fêtes de Hamo 4.
Les grossesses précoces dans les établissements scolaires préoccupent les autorités municipales de la commune de Ndiarème Limamou Laye. Cette dernière, à travers son Groupe de mise en œuvre (Gmo), déroule un projet dont la finalité est de les réduire considérablement.
La cérémonie de lancement du projet, présidée par le maire de la commune, Beïdy Sèye, a été marquée par un plaidoyer mené aussi bien par l’autorité municipale que par la tutelle éducative.
fondatrice de Boko Africa, Korine Diallo considère que c’est important de mettre l’accent sur la conscientisation des jeunes en leur transmettant le savoir nécessaire à la compréhension des enjeux du combat que ce projet mène.
Dans le même ordre, elle explique que sa fondation vise à réduire la mortalité infantile et maternelle par l’éducation des mères et le déroulement d’activités sur des thèmes comme la malnutrition, les infections respiratoires aiguës, l’hygiène, la planification familiale et la vaccination.
« Les femmes formées sont plus aptes à comprendre les mesures sanitaires préventives et de les mettre en application. Elles seront aussi plus habiles à diagnostiquer un enfant malade, le conduire à l’hôpital ou au centre de santé et de suivre les instructions médicales », indique-t-elle.
Mme Diallo est convaincue que le projet travaille à la fois à augmenter les chances de réussite des élèves et susciter un plus grand intérêt des jeunes par rapport aux virus. « Pour ce faire, il convient de réduire les risques de grossesses chez cette catégorie et les initier à une meilleure connaissance des virus.
Ce, en étroite collaboration avec les partenaires communautaires », ajoute-t-elle. Pour sa part, le maire de Ndiarème Limamou Laye estime que la fréquence des grossesses précoces est devenue un fléau.
Selon lui, la meilleure manière de combattre le mal est de mettre l’accent sur la prévention. « En relation avec les clubs de santé que nous avons créés dans nos écoles, nous allons sensibiliser les élèves de manière à leur faire comprendre qu’ils ont le devoir de se préserver pour être utiles à leur société et à eux-mêmes », souligne Beïdy Sèye dans les colonnes du quotidien Le Soleil.