100 mines utilisées en 2010
L’objectif est de détruire tous les stocks conservés sur plusieurs sites de l’armée gambienne même si pour l’heure, ils ne constituent pas un risque direct pour la population. D’ailleurs, un premier lot a été détruit ce vendredi et une autre destruction est prévue ce lundi selon l’organisation ouest-africaine qui se réserve le droit de donner des détails sur cette opération en cours.
La Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel en 2002, ratifiée par Banjul, interdit la production, l’utilisation et le stockage de ce type d’armes lourdes mais le pays a déclaré en 2010 avoir en sa possession 100 mines utilisées dans le cadre de formations au déminage, ce qui est autorisé par la Convention sur les mines antipersonnel. Difficile donc de dire pour le moment si la conservation de stocks de mines par l’ancien régime au pouvoir violait la réglementation internationale.