Plusieurs filiales de groupes hexagonaux à Dakar sont exposées au scandale visant l’ex-patron de la Fédération internationale d’athlétisme. Selon la Lettre du Continent, Massata Diack aurait déposé à la Bicis et à la Sgbs de fortes sommes d’argent en provenance de la Russie. Il aurait par la suite fermer ces comptes et replacer l’argent dans d’autres banques contrôlées par des africains ceci dès le début de la procédure contre son père Lamine Diack
« La Bicis et la Sgbs seraient indirectement touchées par la mise en cause de Lamine Diack, ancien président de la fédération internationale d’athlétisme, mis en examen en France où il réside, fin 2015, pour corruption, corruption passive et blanchiment », a écrit la Lette du Continent.
Et l’implication indirecte des filiales des banques françaises BNP Paribas et Société Générale serait liée à des dépôts importants qu’aurait faits Pape Massata Diack, avant de reprendre tout son argent et fermer les comptes avec l’éclatement de l’affaire de dopage et de corruption à l’IAAF.
« Les enquêteurs s’intéressent particulièrement à l’un des fils de Lamine Diack, Pape Massata Diack entendu le 17 février par la police judiciaire du Sénégal. Il aurait, selon nos sources, crédité des comptes établis dans ces établissements bancaires entre 2009 et 2013 », soutient le journal.
Poursuivant, la Lettre du Continent affirme: « D’importants retraits auraient été effectués sur ces comptes à la veille des élections municipales sénégalaises de 2009 et surtout peu avant la présidentielle de 2012 qui a abouti à la victoire de Macky Sall sur Abdoulaye Wade ».
Mais le plus intéressant pour La Lettre du Continent, c’est que « depuis le début de l’enquête sur son père, Pape Massata Diack aurait clôturé ces comptes avant de transférer les fonds au Sénégal, dans des établissements à l’actionnariat majoritairement africain. Ces différentes opérations n’ont pas semblé interpeller la Cellule nationale de traitement des informations financières, Centif, l’équivalent du Tracfin au ministère français de l’économie et des finances ».
La Lettre du Continent