Au cours de son audience d’hier, le maire de Dakar Khalifa Sall a dénoncé un règlement de comptes politiques.
Devant le tribunal, l’édile de Dakar a asséné : « si j’avais accepté l’offre qu’on me proposait, je n’aurai pas comparu devant cette barre. Même à la veille de ce procès, ils sont venus me demander d’accepter l’offre, parce que, disaient-ils, l’Etat est un rouleau compresseur qui va t’écraser . Mais j’ai refusé, car j’estime qu’il n’y a que Dieu qui peut écraser quelqu’un».
Continuant de clamer son innocence, M. Sall soutien : « je n’ai commis de faute qui peut justifier le sort qui nous est réservé. C’est pourquoi j’ai demandé à ce que mes co-prévenus soient libérés, car la cause et le soubassement de cette affaire, sont politiques ».
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