KHALIFA SALL PREVIENT: «Dougnou yokh yokhi, dougnou téggi yoone, té dagnouye dém»

khalifa

Les multiples appels pour sa candidature ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Même s’il ne s’est pas prononcé de manière claire, nette et précise pour ce qui est de sa prochaine candidature à la présidentielle, le maire de Dakar ne laisse plus lace au doute. Khalifa sall affirme en effet que quand on hérite de l’héritage de quelqu’un comme Léopold Sédar Senghor, on ne se débine pas. «Dougnou yokh yokhi, dougnou téggi yoone, té dagnouye dém» (on ne va pas tergiverser, on ne va pas fuir nos responsabilités, on va y aller), déclare-t-il. Avant d’inviter ses camarades à ne pas tomber dans le piège de l’euphorie. «Nous qui héritons de l’héritage de Senghor, nous avons l’obligation de montrer le chemin. De permettre à cette Nation que Senghor a bâtie de se réconcilier avec elle-même. De retrouver cette culture du dialogue. On ne gouverne pas un pays avec des menaces, de l’intimidation. La stratégie de l’intimidation ne mènera à rien. Il faut, en toutes choses, privilégier le dialogue, la concertation. Mais pas les menaces. Nous sommes des socialistes et nous ne renoncerons jamais à la conquête du pouvoir. Jamais ! », dit Khalifa Sall qui s’empresse de rassurer. « Les jeunes ont dit que le Ps ne doit pas accepter d’être remorqués, je les rassure ici. Le PS n’est pas un Parti à remorquer. Nous sommes d’ailleurs très lourds pour ça. Il faut que les camarades comprennent que c’est unis que nous vaincrons. Pas en étant divisé. Nous vaincrons, organisés, pas le contraire. Le ton est donc donné. C’est à nous de relever le défi et demain fera jour», déclare Khalifa Sall, avant d’être raccompagné sous les applaudissements nourris des responsables et autres militants.

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici