La mobilisation pour la libération de Khalifa Sall a faibli ces derniers jours. Lors des premières semaines de son arrestation des réunions régulières étaient convoquées dans la cour de la mairie de Dakar. Ses partisans y venaient par centaines. Au bout de deux semaines, seules quelques dizaines étaient pré- sentes. «Finalement, nous sommes passés dans une salle », explique un membre du comité de soutien à Khalifa Sall. Sur Internet, ses soutiens étaient très actifs aux premières heures de sa libération. Mais depuis quelque temps, l’ardeur a beaucoup faibli. La page free Khalifa ne compte que 14 000 personnes qui soutiennent sa libération. Au sein de l’opposition, passés les premiers jours d’indignation de son arrestation, les leaders politiques sont dans des schémas politiques. «Certains même commencent à se poser des questions sur l’utilité de cette alliance avec Taxawu Dakar car dans la capitale, les hommes de Khalifa Sall veulent prendre au moins cinq sur les sept places de députés possibles ». Cheikh Guèye, un des plus fidèles souteneurs de Khalifa Sall, a comme déserté le champ de bataille depuis que des fuites ont été faites sur gestion. Finalement, à part l’activisme de Barthélemy Dias, il y a la dernière union de ses mouvements de soutien qui vise la libération de l’édile de la capitale.
Senegal7 avec le Soir