Les élèves de Kawil, dans la région de Kaolack, ont boycotté la rentrée des classes d’hier, jeudi 4 octobre. À la place, ils ont manifesté en arborant des brassards rouges pour décrier les nombreux cas d’accidents.
Au moins quinze de leurs camarades ont été tués, fulminent-ils au micro de la radio Al Fayda. Soutenus par leurs parents, ils scandaient « nous voulons des dos d’âne ». « L’association des parents d’élèves n’est pas prête à appliquer le concept ‘Oubi tay jang tay’.
L’école est devenue un cimetière d’enfants, dénonce Abdoulaye Seck, le représentant des élèves et étudiants de Kawil.
Depuis sa création en 2005, on a enregistré plus de quinze cas d’accidents mortels d’élèves. Nous allons retenir nos enfants. Tant qu’il n’y aura pas de ralentisseurs. Il n’y aura pas de cours à l’école élémentaire de Kawil.»
Les manifestants interpellent Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, pour la construction de ces ralentisseurs