Carte d’identité biométrique : un droit chèrement payé
Chaque Sénégalais majeur aurait droit à une carte d’identité nationale et à une carte d’électeur. Cependant, le régime de Macky Sall a fait payer le sésame au contribuable sénégalais en y consacrant une somme de plus de 50 milliards de francs Cfa pour 10 millions de cartes, au moment où le Mali a déboursé 13 milliards de francs Cfa pour 14 millions de cartes d’identité biométriques couplées à l’assurance maladie. En plus, c’est une société malienne Cissé Technologie (CTECH-SARL) qui a remporté le jackpot au lieu d’une société étrangère, comme c’est le cas au Sénégal où (Iris) de la Malaisie a coiffé au poteau tous les prétendants nationaux.
Le plus grave dans tout cela est que seuls, moins de 6 millions de Sénégalais ont encore reçu leurs nouvelles cartes d’identité et l’Etat louvoie pour retarder la délivrance des cartes d’identité biométriques, de peur de voir le candidat Macky Sall perdre la présidentielle de 2019 dès le Premier tour. C’est pourquoi, nous Karimistes estimons que l’enjeu du moment, n’est rien d’autres que l’obtention des nouvelles cartes d’identité couplées à la carte d’électeur, véritable outil de décision en 2019.
Ces temps derniers, des juristes dont on ne doute pas de leur bonne foi, tirent la sonnette d’alarme, sur une probable candidature de M. Macky Sall, à un troisième mandat, compte tenu du flou constitutionnel qui perdure à ce sujet. Tous les Sénégalais avertis savent qu’un tel débat n’est guère à l’ordre du jour. Pas parce qu’il ne nous intéresse pas, mais du fait de la mobilisation des Sénégalais d’ici et de la diaspora pour faire partir le Président Macky Sall en 2019. Nous ne doutons point que la constitution serait alors révisée pour l’adapter davantage aux aspirations de Sénégalais en instaurant un véritable Etat de droit avec une nette séparation des pouvoirs.
C’est de la même manière que nous pensons, que tout dialogue politique qui n’aurait comme préalable, le retour sans délais de Karim Meïssa Wade au Sénégal n’aura pas de sens. Nous exigeons son retour immédiat au pays de la Téranga pour mieux préparer le congrès du Pds, prévu en juin 2018 et sa participation à la présidentielle de 2019. Nous savons que le camp présidentiel s’affole dès qu’on agite l’idée du retour de Karim Wade au Sénégal, mais force est de reconnaitre que cela devenu une demande sociale incontournable.
En attendant, nous demandons à tous les Karimistes de resserrer leurs rangs pour mieux faire face aux combats qui pointent à l’horizon.
Amina SAKHO
Président Mouvement Karim Président